Publié le 8 Janvier 2024

Renouer avec la politique, c'est vital.

 

Des élections européennes vont bientôt avoir lieu. Peut-être une raison de s’interroger de l’intérieur.

 

Quand 92 % des citoyens veulent réformer, reformer ou effacer le capitalisme, dès lors voter pour ceux qui le défendent est une ineptie, comme ne pas s’engager dans les programmatiques qui le proposent, ni de participer activement à la vie politique. Ensuite, se plaindre, que sur le sujet les médias audio visuels vendent de la « merde » sont médiocres, 28% y font confiance et 2% totalement. Ce dont les médias se « foutent » éperdument, à partir du moment, qu’au mieux, la majorité des citoyens n’iront pas s’informer ailleurs pour 96%, et les plus lassés 30 %, les plus méfiants, les plus moroses 26 %, les plus peureux 11 % s’abstiendront ou choisiront les moins mauvais, suivant leurs habitudes bien ancrées. Et nos faiseurs d’opinions se féliciteront d’analyser que les citoyens ne se précipitent pas pour voter aux Européennes, qui cumulent les plus forts taux abstentionnistes. Et les votes blancs se plaindront que l’on ne prend pas en compte leurs votes où ils n’expriment aucune opinion.

 

En 1999, car le phénomène se lisait déjà avant que le CEVIPOF ne mette en place le baromètre de l’opinion des Français en 2009.

J’ai écrit à ce sujet une sale métaphore.

 

3 : Pour s’en convaincre, il suffit de suivre l’évolution d’une politique américanisée. Depuis 1983, devant la déception des promesses électorales, ce sont des votes de défiance qui se sont exprimés. À partir de 1993, la propagande c’est américanisée, véhiculant des portraits de jeunes premiers idylliques qui se vendent, et chacun stigmatise l’autre, pour savoir qui lave le plus blanc et laisse croire que la politique est vertueuse.

Ceci conduit à partir à la recherche de représentants politiques vertueux. C’est un jeu dangereusement massacrant, car nous risquons de partir à la recherche d’une race politique et d’une politique vertueuse, comme d’autres sont allés à la recherche de celle qui était supérieure. Alors, en permanence, nous produisons de la suspicion.

Il a été imposé aux citoyens une transformation, pas toujours comprise en dehors des spécialistes qui la qualifient d’après le capitalisme, qui a conduit les États à réduire leur rôle d’influence politique sur l’économie dite du marché, et les projets de société ne sont devenus que de contradictoires cahiers de revendications.

Pour en donner une image, je serais tenté de dire que les organisations professionnelles d’intérêts corporatifs sont devenues des plaignants, l’État est devenu le syndicat qui s’adresse à son employeur, les financiers. Cela parce que nous sommes plus au fait des mutations et la diffusion d’un savoir sociologique est trop pauvre pour les populations qui vivent une évolution technologique trop rapide, et un encodage relationnel de communicants, devenu un code complexe d’initiés.

Mais, aussi parce que nous croulons sous une information dantesque que la population n’a ni le temps de lire ni d’écouter dans son ensemble, ce qui conduit au paradoxe, parfois d’étouffer l’originalité, soit d’idées ou d’œuvres, pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique, et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information.

Je vais le redire d'une manière primaire. J’ai déjà mentionné le rôle important de l’information, qui dépasse de loin son seul rôle d’organe informateur. Et dans un monde où l’on se personnalise aussi par leur intermédiaire, à écouter de la merde tout le monde veut devenir caca.

Mais comment le savoir ?

Une histoire l’illustre. Deux hommes discutent sur un trottoir et s’arrêtent. — Tu crois que cela en est. — Je ne sais pas. Un des deux y plonge le doigt et goûte. — Oui, ceci en est ! — Et bien, on a bien fait de ne pas mettre le pied dedans.

Cette histoire illustre la régression où nous sommes encore contraints aujourd’hui de mettre le doigt dedans pour nous en rendre compte quand cela en est, afin de ne pas y patauger.

Pourtant bien des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, pour que par l’intelligence nous soyons aptes à la reconnaître.

Mais, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délectés de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas ignorer la violence ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognard, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part !!

Comment y remédier quand, entre 26 % et 30% des Français ont un peu confiance dans l’institution politique. Quand 64 % non pas confiance en la, démocratie, et 53 % soutiennent s'intéresser à la politique, que 43 % pensent que c’est une affaire de spécialistes, que 16 % ont confiance dans les partis, 26 % au niveau européen, que 36 % dans les syndicats, 46 % au niveau européen, que 72 % ne font pas confiance dans les acteurs politiques, 63 % en Europe, que 82 % considèrent que les politiques ne s’occupent pas d’eux, que 76 % pensent qu’en votant l’on peut changer les choses, ce qui est en contradiction avec leurs votes conservateurs à droite pour 54 %, et enfin 7 % disent militer au sein d’un syndicat ou parti politique pour prendre leurs responsabilités citoyennes.

Dernière observation dans cette enquête d’opinion, les commanditaires classent la LFI et la RN comme partis populistes. Ce ne sont bien sûr pas eux, se contentant de reprendre l’expression des faiseurs d’opinions médiatique. Une incongruité pour ne pas dire une absurdité. Car les autres partis, ils s'adressent à qui ? Mélenchon a essayé de réhabiliter cette expression sans grand succès. Populaire signifie, que l’on serve comme argumentation ce que le peuple dans son ensemble peut comprendre, du plus ignorant au plus instruit, par des métaphores et similitudes, mais qu’en rien, il ne s’agit de le tromper ou de lui mentir. Aujourd’hui, Jésus-Christ serait un populiste, pas de chance pour le fils de dieu.

Ce ciblage consiste à positionner ces deux partis comme, étant incompétent pour diriger le pays, par ceux qui le dirigent depuis si longtemps. Ce discours, ils le tenaient déjà pour les socialistes qui après deux années de tentative de mise en place du socialisme réformateur les ont copiés dans la gestion du capitalisme. Et qui à part d'accorder des avantages sociaux, que les salariés se sont achetés, trois fois leur prix, non fait guère mieux.

Ceux qui qualifient la LFI ou la RN de partis populistes, ont fait la preuve, malgré qu'ils appartiennent à l'élite, de leur incapacité, malgré la compétence qu’ils s’attribuent, de sortir le pays de ses difficultés, et sont maintenant à la poursuite des voix fascisantes de la RN qu’ils jugent populistes.

La difficulté pour sortir du système est claire, ce n’est pas de prendre le Brexit comme exemple, mais, de se rappeler l’exemple donné par la communauté européenne à la Grèce, qui est rentrée dans les clous. Si nous pensons qu’un changement peut se faire sans les citoyens, c’est croire encore aux cadeaux du Père Noël, et si c’est croire à la RN, avec le respect pour ceux qui y font confiance en toute honnête, c’est croire au Père Fouettard pour conduire les méchants dans les prisons. Comme prise de conscience sociologique l’on ne fait pas mieux, autant relire Weber, Foucault et bien d’autres et faire sien l’adage de Socrate ci-dessous.

Socrate, à Phèdre, regrettant que le Dieu égyptien Thot, inventeur de l’écriture, ait mal pesé les conséquences de sa découverte, propos rapportés par Platon.

« Toi, père de l’écriture, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; cela produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’écriture, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui apprennent chercheront à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savants sans l’être».

Dans l’extrait de mon second essai, « on deviendra Fou, ou le paradoxe de l’autonomie contraint », j’explique que ce ne sont pas les hommes politiques qui sont essentiellement responsables de nos déboires, mais nous, les citoyens démocrates de France et du monde, car, il en est de même pour eux, quand ce n’est pas pire. Par nos insuffisances et notre appauvrissement continuel, nous sommes à la rechercher de l’homme salvateur, au lieu de nous prendre en main pour être des acteurs de notre destin en donnant leurs opinions ou leurs espérances dans les partis de leur choix, pour y donner leurs opinions en y adhérant, ou combattent pour leurs intérêts de classes, dans les syndicats, sans que ce soient les médias qui la leur souffle.

Tristement nous préférons nous plier à la manipulation de notre inné, par l’égocentrisme, l’avarice, la cupidité et l’orgueil narcissique, que les spécialistes de la cognition manient dans l'intérêt de la pérennisation du capitalisme, en manœuvrant par la communication les populations en flattant l'individualisme, qui ne peut instinctivement que trouver preneur, car nous le possédons comme tous les animaux.

Aucun citoyen ne peut dire, qu’il n’y ait pas un lieu ou une association, où il peut trouver sa place correspondante à son opinion. Car personne n’a un point de vue personnel, qui ne soit pas issu de la matrice culturelle et de tout ce qu’il a pu lire, écouter, apprendre, pour la former. Ensuite, venir prétexter que l’on ne s’occupe pas de lui, comme nous le lisons dans les enquêtes d’opinions de 1999 ou de 2023, c'est avoir affaire à des défaillants civiques.

Ils ne peuvent donc prendre ce prétexte, pour, ensuite, se poser en juge des acteurs politiques qui se font épingler parce qu’ils réaffectent des subventions d’élus à leurs actions politiques, comme la RN prochainement. Ce qui n’empêche pas d’être critique. C’est le comble de l’injustice de citoyens, qui ne veulent pas fournir des fonds par leurs cotisations aux partis. Qui ne veulent pas que leurs impôts servent à subventionner l’activité des instances politiques de la représentation de l’opinion des citoyens. Ni qu'ils subventionnent les partis, syndicats et associations ou certains citoyens adhérent, pour former les programmatiques, de chacun d’eux. Le paradoxe étant qu’ils préfèrent enrichir les milliardaires et mégotent pour quatre sous de cotisations, et se vantent de connaître le monde.

Leurs défaillances de citoyenneté les conduit à n’avoir comme références, que les médiatiques, et de répéter le slogan libéral capitalistique, « moi je ne m’occupe que de mes intérêts » sans jamais comprendre que, par la réalisation de ce thème qu’ils exécutent, ils servent les libéraux capitalistiques qui l’on développé. «  Vous le voulez bien ». Ainsi, les citoyens abusés se font rouler, préférant pleurnicher que d’affronter la réalité de leurs servitudes, en se croyant savant. Ils s’accommodent d'un consumérisme qui les absorbe par le confort, qu’ils ont produit et payé trois fois son prix et qu'ils croient détenir du capitalisme.

Tout le monde c’est glorifié de la contestation des gilets jaunes. Pourtant ils faisaient la démonstration qu’un citoyen lambda, sans support politique, ne peut rien réussir, si ce n'est participer comme ce fut le cas, à une jacquerie. Et ne me dites pas que la réussite et d’avoir obtenu des augmentations qu’ils achèteront trois fois le prix. La colère des lycéens contre la réforme Balladur a été efficace parce que les lycéens ont accepté qu’on les aide. Ce que refusaient les meneurs des Gilets jaunes qui ne voulaient pas être récupérés et s'imaginer réinventer la politique qui leur a été mal enseignée.

Que pensaient les Français en 1999.

Dans la vie de tous les jours, les Français disent compter sur leur famille et ami pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999).

Dans le même temps, les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen. (le mot en vigueur pour camoufler l'individualisme)

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est-à-dire que les Français attendent tout d’eux-mêmes, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

Car d’évidence, cette courte analyse d’opinion des Français laisse assez clairement entrevoir qu’ils se sentent dépouillés de leur pouvoir, qu’il soit politique ou économique et qu’ils se sentent « seuls ». Et comme tous les individus qui se sentent « seuls », ils se tournent soit vers leurs familles, soit vers leurs amis, soit vers des référents réels ou imaginaires, en clair, ils se retournent sur eux-mêmes, car, se sont eux qui composent la famille et les amis et les groupes référentiels.

Ils tournent en fait dans la structure qu’ils ont contribué à élaborer par leur participation ou leur démission, et qui a fait d’eux ce qu’ils sont.

On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites.

 

Il serait tant que les Français renouent avec la politique pour ne plus tourner en rond plutôt que de subir celles des oligarchies ploutocratiques qui gouvernent le monde, dont certains grands groupes attendent leurs heures, pour se substituer aux états. Nous aurions un bel avenir totalitaire, qui nous inviterait à élire démocratiquement des gouvernants fantoches, tout en se marrant de savoir que 53 % des citoyens croient que c’est seulement en votant que l’on change la vie, sans en être les acteurs, mais les serviteurs inconscients.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 5 Janvier 2024

Depardieu et la jouissance du peuple.
L’affaire Depardieu m’irrite, parce qu’il fait la chronique jubilatoire de la population, comme la font toutes les personnalités publiques. Comme si l’élitisme les immunisait contre tous les actes vils dont est capable l’humain. Et celui-ci ne serait que l’apanage du peuple, des humbles, des pauvres. Les élites étant censées représenter la probité, c’est à dire : honnêteté, droiture, loyauté, moralité, intégrité, fidélité, exactitude, transparence, franchise, scrupule, mérite, conscience, incorruptibilité, irréprochabilité, sens moral, vertu. Bref, mettre une clôture autour de la terre ou pour emprisonner les Hommes, ou pour les surveiller, ce que nous faisons.
Certes Depardieu ne sera pas le premier, ceci est une habitude historique pour prêcher l’exemple. Mais les élites sont punies un peu plus fort, par tous ceux qui les lapident en jetant leurs pierres du bout de la langue. Si chacun entrait dans ses fantasmes, ils ne jetteraient que des plumes que le vent emporterait. Un excellent ouvrage de 900 pages et sortie, Féménicide, les Meetoo n’en sont qu’une pâle représentation de la défense des femmes. Dans cet ouvrage elles cernent bien les sources des comportements agressifs des hommes, et l’attribut à juste titre au patriarcat capitaliste. Ce qui m’a fait écrire dans un essai et comprendre que le changement civilisationnel viendra des femmes, car s’ils devaient venir des hommes depuis qu'ils dirigent et sont au pouvoir nous le saurions.
L’autre problématique est de se laisser porter dans le sens du vent. Nous connaissons tous la promotion canapé. Elle n’était censée que concerner les femmes qui souhaitaient une promotion ou poursuivre leurs intérêts. Ce n’était qu’un paradigme de ce qui se passe toujours dans le monde, dans nos relations interpersonnelles au travail ou ailleurs, quand certains acceptent des soumissions par intérêt immédiat et qui, une fois, installée les dénonces, pour se faire pardonner de ne pas avoir eu le courage de se révolter au moment des faits. Il n’y a personne à blâmer pour ce que je viens d’écrire, seulement y réfléchir, sauf si nous ne sommes pas humains. Philosophiquement c’est pire, notre société réclame vengeance sous le vocable de justice, la dévoyant de sa fonction d’être juste, pouvoir qu’elle n’a pas, mais en qui tous les citoyens croient. En 2000 j’ai écrit un essai définissant notre évolution que j’observais. Je vous copie ce que j’en disais pour nous préserver de l’intolérance et de l’iniquité.
CHAPITRE I. SCIENCE ET VIOLENCE.

 

Si les hommes naissent égaux en tant qu’individus d’une espèce qui s’est qualifiée d’humaine, chacun né avec une ou des différentiations qui vont assurer sa singularité lui permettant de s’adapter à son environnement. Pourtant nous savons qu’au fil du temps, cet humain que nous sommes a évolué et il est donc susceptible de poursuivre son évolution. Dans son organisation il a développé des schémas qui l’ont conduit jusqu'à notre société actuelle avec son organisation économique qui génère ses inégalités. Tout ceci ne s’est pas fait sans violence, et se poursuit toujours dans ce cadre-là.

Toutefois, nos sociétés deviennent de moins en moins violentes, du moins pour ce qui est de la criminalité violente. Il y a moins de crimes qu’il y a deux cents ans, et en Grande-Bretagne par exemple, les crimes étaient dix fois plus nombreux au Moyen-âge qu’aujourd’hui.

Ceci est dû principalement à l’avènement de l'État tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cet État d’essence démocratique, où priment la volonté générale et la recherche de l’intérêt général. Le tout est garanti par les règles d’un droit qui reconnaît l’égalité entre les hommes, excluant tout concept discriminatoire fondé sur des notions de races, de philosophies, de religions.

C'est à l'État le seul, émanation du peuple, de posséder le monopole de la violence légitime, telle que le définit Max Weber. Monopole de la violence mis en œuvre par le pouvoir politique, au moyen de la force publique, pour faire respecter les règles de droit acceptées par la population qui respecte les décisions d’un pouvoir légitimé par l’élection au suffrage universel. Ce droit structure la société civile et évite, en prenant en charge le Règlement des conflits individuels issus des rivalités mimétiques, une escalade de la violence engendrée par le principe de vengeance.

 

Cette transformation de la société dite civilisée, en rendant le crime moins courant, a rendu ce dernier de moins en moins tolérable. L’habitude d’un événement le banalise et le rend acceptable et accepté, par un phénomène d’accoutumance. A contrario, la rareté induit un sentiment d’anormalité de la chose, une espèce d’incongruité sociale. Le crime vient perturber directement l’ordre des choses, l’ordre social. Il provoque chez le citoyen qui a pris l’habitude de s’en remettre à la société, ou plus exactement au pouvoir politique, une impression de vulnérabilité.

On dira aujourd’hui un sentiment d’insécurité, ou d’impunité, relayé et amplifié par la caisse de résonance médiatique, et l’exploitation politique inévitable. Comme l’ont souligné Philippe Robert et Marie-lys Pottier, pour «l’insécure », le problème d’insécurité est un problème de société lorsque ses amis sont au pouvoir, et un problème politique lorsqu’ils sont dans l’opposition. Ainsi, monte dans l’opinion publique, un sentiment qu’Émile Durkheim qualifierait d’anomie, et donc une menace pour la société, dans son ensemble. Devant une baisse du contrôle interne, les citoyens sont prêts à abandonner une part de leur liberté au nom de leur sécurité, en réclamant un plus grand contrôle social externe.

La demande des citoyens est alors l’exigence d’un accroissement des forces de l’ordre et de celui des systèmes punitifs, auxquels souscrivent hypocritement les politiques qui savent qu’une fois l’effet psychologique passé son impact dissuasif disparaîtra. Ils entraînent par couardise les citoyens dans une escalade répressive qui les poussera à demander des mesures d’eugénisme, comme Hitler voulait des chambres à gaz, car la délinquance n’est pas le produit d’un jeu de rôle, mais la conséquence d’une désocialisation due en partie aux problèmes d’inégalités sociales non résolues. Tout comme les incivilités sont aussi la marque d’individus qui font état d’irrespect envers ceux qui les méprisent et les marginalisent, leur renvoyant à tort ou à raison ce qu’ils ressentent. Qui plus est, la crainte des citoyens qu’ils perçoivent les renforce dans cette voie, en leur donnant le pouvoir de dominer ceux qui les méprises par une forme de terreur dont ils jouissent, et qui parfois ne connaît plus de limite.

Ce comportement est particulièrement communicatif chez les jeunes qui se côtoient dans les écoles aux âges où ils mettent à l’épreuve la permissivité des adultes et recherchent leurs propres limites. De ce fait, ils sont accessibles aux informations médiatiques qui leur fabriquent des habits d’adultes sur mesure par souci commercial, et qu’ils endossent par mimétisme. Si l’on y ajoute l’ostracisme et la xénophobie, tous ces éléments concourent au sentiment d’insécurité. Alors ensuite, ce que l’on réclame à la justice de l’État, ce n’est plus une justice «équitable », mais d’expurger le mal et de venger les victimes. On lui demande d’entreprendre une campagne de purification au bout de laquelle l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas grand monde de propre y compris ceux qui le demandaient.

Ce besoin d’inquisition s’est toujours manifesté dans toutes les sociétés, car il est sous-jacent du fait social qui semble toujours découvrir avec horreur les délits et crimes dont il est porteur dans l’unité de ses membres (les individus), et qui surgissent plus facilement suivant le type d’organisation que l’on se choisit, bien qu’il soit plus difficile à discerner dans les démocraties. Au moyen âge l’on exposait les délinquants et les criminels au pilori, et l’on brûlait sorcières et hérétiques. Aujourd’hui on les expose dans la presse populaire et autre, et les bûchers sont des fagots de mots qui remplacent le juge et le bourreau et font de l’opinion publique un «assassin » en liberté. Le plus souvent cela se fait au nom de la liberté de la presse qui ne cache que la jouissance du pouvoir qu’elle s’est octroyé grâce à l’angoisse et aux peurs qui paralysent la capacité de réflexion des individus, entretenues par la permanence d’une régression sociale qui se cherche des boucs émissaires. On ne peut tout à la fois demander qu’un individu soit mis à nu au nom de la vérité, qu’il soit donc fragile et vulnérable, et ensuite une fois qu’il est devenu faible, se jeter sur lui pour le «dévorer », et par-là se considérer comme des êtres civilisés.

 

On se trouve ainsi devant un autre phénomène de banalisation, celui du terme de sécurité. Devant le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.

Cette notion de sécurité absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain de la sécurité des personnes et des biens, vient s’ajouter la sécurité dans le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie, sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la responsabilité politique.

Avec cette demande de la société, le politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la responsabilité : le principe de précaution. Ce principe qui fait, par exemple, qu’au moindre signe de maladie de la vache folle, on abat tout le troupeau. Principe qui conduit les citoyens devant une catastrophe naturelle à faire à l’État le reproche de l’imprévision, mais qu’ils se retiennent de le dire conscient d’être sur le point de dire une énormité. Principe de précaution qui pousse à fermer des sites industriels, naturels, publics, simplement présumés dangereux.

À quand l’idée de nous empêcher de naître pour ne pas prendre le risque de mourir ? Pour l’instant il semblerait que nous transformons les réalités des périls de l’existence en phobie.

Il existe de nombreux exemples encore. Mais ce qui semble intéressant, c’est qu’au nom de la sécurité, ce principe de précaution, qui peut paraître comme une émanation d’un bon sens populaire, peut avoir des «effets retards » sur l’organisation et la gestion de la société, par sa généralisation et donc sa banalisation, au point qu’il menace de devenir un principe de gestion accepté de tous, car demandé par la majorité. En tant que principe général de gestion du risque, il sera alors applicable face à tout problème identifié comme susceptible de présenter un risque potentiel pour la société ; une application faite au nom du peuple par la légitimité élective, et au nom de l’intérêt général.

 

Aujourd’hui, le principal problème des pays riches est de faire face à ce que l’on a désigné sous le vocable de violences urbaines et d’insécurité.

La répression ayant montré ses limites, certains se penchent sur la prévention du risque. En l’espèce, il ne s’agit pas d’une prévention de type social, par la réduction des inégalités, la réduction de la misère, etc., autant de facteurs qui sont connus depuis le XIXe siècle comme criminogènes, par les travaux de Le Play. Il s’agit d’une prévention fondée sur la prévision du risque de manière à l’étouffer si possible dans l’œuf.

Les nord-américains, dans leur légendaire souci d’efficacité, ont cherché à mettre en œuvre un processus d’évaluation des populations à risque. Ceci a été mis en place dans les prisons pour prévoir les risques de récidives. Cette méthode «scientiste », basée sur des tables actuarielles comportant plusieurs critères, est censée mettre fin à des décisions prises sur la base d’examens cliniques et suspectés d’arbitraire. Le décideur se trouve donc épaulé par le scientifique, qui, par ce biais, rend sa décision quasi indiscutable et l’exonère de la responsabilité. De plus, la caution et le label des scientifiques rassurent un public toujours plus sécuritaire, répressif, et en quête perpétuelle de solutions miracles.

 

Ces études sont appliquées en milieu carcéral, notamment au Canada, mais pour beaucoup de personnes elles ont un défaut celui de ne s’appliquer qu’a des personnes incarcérées, c’est-à-dire ceux qui ont donc déjà commis un crime.

L’idéal se trouve alors, non pas dans le fait de savoir si l’on doit remettre en liberté un criminel ou pas, et ce de la manière la plus infaillible possible, mais d’éviter que ce criminel commette son forfait. Les scientifiques se sont donc lancés dans des études longitudinales portant sur trois générations de délinquants, pendant une quarantaine d’années. Ils en ont retiré un ensemble de données empiriques qui leur ont permis d’affiner le caractère culturellement transmissible de la délinquance.

 

Nous mettons tous en avant la science pour justifier des événements que nous n’aurions pas pu comprendre. Sauf que ce n’est pas un sésame ouvrant sur la vérité et les certitudes. Elles nous donnent des éléments associatifs pour notre réflexion, afin de penser l’avenir et comprendre le présent. Dans le monde des sciences humaines, ce cadre de disciplines vouées à l'étude de l'être humain, de sa culture et de ses relations économiques, politiques, et sociales avec son milieu, la science ne fait qu’ouvrir des portes ce qui oblige d’être tolérant et compréhensifs, ce que trop de citoyens polémiques présentent comme de l’intolérance et ne veulent que des pilori.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 3 Janvier 2024

Nous ne pourrons pas lutter contre le réchauffement climatique avec une économie capitaliste. C’est compter sur le paradoxe que ceux qui en sont à la source vont s’y employer.

Les dernières inondations, les tempêtes aurons convaincu tous les septiques du réchauffement climatique.

Mais attention de ne pas nous focaliser que sur les énergies fossiles, d’autres contribue au réchauffement. Taper sur le net Les idées reçues sur l’énergie et le climat. Cela permet de comprendre que nous n’allons pas arrêter le réchauffement climatique. Nous devons donc prendre des mesures pour le réduire. Cela va changer nos existences en mieux, en devenant conscients d’une nécessité irréversible à appliquer dans le monde entier. Mais pour cela, nous devons libérer la monnaie.

Les effets immédiats du réchauffement sont, l’augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes, les inondations, les tempêtes, les cyclones, la sécheresse, les feux de forêt, les épisodes caniculaires et l’augmentation du niveau des mers.

Qu’en pense nos dirigeants, et d’abord l’avis des scientifiques du GIEC sous l’égide des Nations unies, évaluations détaillées sur les changements climatiques, leurs causes,

Les conséquences planétaires du réchauffement climatique d’ici 2100.

Arctique. La fonte des glaces et la dilatation des eaux conduisent à une élévation des mers de 55 à 98 cm.Le territoire des ours blancs est menacé.

Europe du Nord. Au Nord, les pluies de plus en plus abondantes sont favorables au développement de l’agriculture. Au Sud, les vagues de sécheresse sont plus fréquentes, menaçant les ressources en eau potable. Les événements extrêmes(de type Cévenol) pourront être plus forts.

Asie du Sud-Est. L’augmentation de la sécheresse et des cyclones entraîne une baisse des ressources en eau (stockage moindre par les glaciers himalayens). La montée des eaux, en submergeant 10 % du Bangladesh par exemple, devrait conduire à une migration en masse des populations.

Afrique. La sécheresse s’amplifie. Le désert gagne sur la savane. Les ressources en eau baissent,

menaçant une agriculture déjà précaire. Malaria, dengue et fièvre jaune gagnent de nouvelles régions. Les neiges du Kilimandjaro pourraient disparaître d’ici 2020.

Moyen-Orient. La sécheresse plus marquée conduit à une désertification,

à une baisse des ressources en eau et des ressources agricoles.

Océan Atlantique. En cas de réchauffement, le Gulf Stream s’affaiblit. L’Europe aura alors à subir des hivers presque aussi rigoureux qu’au Québec.

Océanie. Sécheresse, pluies et tempêtes tropicales plus marquées conduisent à une perturbation des écosystèmes et à une baisse des ressources en eau.

Antarctique. Certaines parties de l’Antarctique ont commencé à fondre, modifiant l’océan environnant et menaçant l’habitat des manchots.

Océan Pacifique. Les climatologues ont encore des difficultés à prévoir l’arrivée et l’intensité d’El Niño. Le réchauffement climatique pourrait intensifier ce phénomène existant depuis 5 000 ans,

amplifiant ses conséquences.

Amérique du Sud . Cyclones tropicaux, tempêtes et inondations risquent d’être plus fréquents. Une baisse des ressources agricoles et une recrudescence des maladies infectieuses sont à redouter. 80 % des glaciers andins pourraient disparaître, entraînant une pénurie d’eau pour les populations locales.

Amérique du Nord. En Floride, les cyclones pourront être plus fréquents et plus intenses. Au centre de l’Amérique du Nord, les zones désertiques s’étendent. La production agricole des grandes plaines pourrait être affectée.

El Niño. Tous les trois-cinq ans, les vents alizés faiblissent sur l’océan Pacifique et son eau chaude de surface reflue vers le Pérou, ce qui bloque les remontées d’eau profonde plus froide. Les conséquences sont énormes : inondations sur la côte Ouest de l’Amérique du Sud, cyclones en Polynésie française, sécheresse en Asie du Sud-Ouest, au Brésil et dans les grandes plaines américaines…Ce phénomène a été nommé « El Niño » par les pêcheurs péruviens, car il se produit autour de Noël.

Le Gulf Stream. Ce courant marin transporte l’eau chaude des Caraïbes jusqu’en mer

de Norvège. Il apporte ainsi à l’Europe occidentale un supplément de chaleur d’environ 10 °C, lui assurant des hivers plutôt cléments. Le est notamment actionné par l’expulsion du sel lorsque l’eau de mer se change en glace au contact de la banquise arctique : l’excès de sel alourdit les eaux restantes qui s’enfoncent sous l’océan, et retournent vers le Sud. Cette pompe amorce la remontée des eaux caraïbes vers le Nord.

Les mots du TOUT S’EXPLIQUE Sibérie Avec le dégel du permafrost (sol constamment gelé), les zones de végétation remontent de 150 à 500 k vers le Nord et génèrent de l’instabilité dans les sols.

D’autres phénomènes. À évolution plus lente sont aussi perceptibles : la fonte des glaces et l’élévation du niveau des mers, l’érosion progressive des côtes, la désertification, la raréfaction des ressources, le bouleversement des écosystèmes et la disparition de certaines espèces.

Ces explications en ce qui concerne l’Europe ne sont vrai que d’ici 2100, au-delà c’est une période de froid qui la recouvrira à cause du ralentissent du Gulf Stream.

Bien des commentateurs rendent les Hommes responsables de l’évolution du climat. Car c’est ainsi, le climat ne se dérègle pas, il évolue en fonction des paramètres environnementaux qui le forme et qui sont soumis à ceux de l’univers. Il en est de même pour les humains. Ils ne sont pas responsables de leur existence, ils répondent aux informations qu’ils reçoivent de leurs environnements. Tous ceux qui ont utilisé les découvertes de l’utilisation du pétrole ignoraient leurs conséquences sur l’environnement, idem pour le charbon, idem pour les déforestations, et de tous les gaz que nous avons pu lire dans le lien.

J’ai souvent écrit que nous disposons un processus d’auto-régulation complexe du monde, dont les humains se foutent royalement, car on ne le leur apprend pas, et qu’ils découvrent quand des seaux d’eau leur tombe sur la tête.

Le temps de réaction des hommes est lent, des ans ou des siècles pour évoluer en fonction des intérêts individuels ou collectifs et du développement de nos connaissances pour réduire notre ignorance. Nous devrions analyser tout cela pour savoir où se trouvent les responsables.

Si les pays riche ne sont pas plus responsable qu’un autre, ils ont contribué plus que d’autres au réchauffement par les rejets polluants.

Mais attention ce n’est pas qu'au regard de la création, nous ne sommes pas responsable de nos existences, que nous ne devons pas assumer nos choix, et avoir conscience des modifications qu’ils entraînent sur l’environnement, sur le vivant, sur les relations interpersonnelles humaines. Ne pas existentiellement être responsable de nos existences, ne justifie pas de poursuivre nos erreurs et d’avoir à rendre des comptes dans le cadre de nos relations interpersonnelles et pour préserver une biodiversité nécessaire à notre existence humaine.

Nous n’avons pas su retirer l’essence philosophique de la parabole de la femme adultère. Le christ au lieu de la laisser lapider dit que le premier qui n’a jamais fauté jette la première pierre. Tous s’en vont et il dit à la femme, va et ne recommence pas. Nous nous ne sommes pas encore assez civilisés pour faire cela.

Nous devons faire la même chose. Culpabiliser les riches ne sert à rien, car chaque Homme du monde, sauf les aborigènes, a participé au réchauffement. Alors, arrêtons de nous culpabiliser, mais prenons des mesures énergiques pour ne pas recommencer. Mais autres que celles au goutte-à-goutte que nous mettons en place dans l’intérêt des capitalistes, parce que, quand les populations affronteront les conséquences, eux auront les moyens de s’en mettre à l’abri.

 

Ce qu’en disent les Nations Unies. Face au péril climatique, les pays riches, historiquement à l’origine de ce dérèglement climatique global, ont une double responsabilité : agir pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et aider les populations les plus vulnérables à s’adapter aux impacts déjà dévastateurs des changements climatiques, en leur apportant une aide financière.

J’en viendrais au financement.

Green peace sanctionner les multinationales

Les multinationales ont à contribuer à l’effort collectif. Il n’est plus acceptable aujourd’hui qu’elles peuvent continuer à polluer l’atmosphère sans n’être jamais appelées à rendre compte de leurs actes et des catastrophes humanitaires, passées et à venir, dont elles sont directement ou indirectement responsables. Il est donc temps d’instaurer une justice climatique.

Voilà une justice que financeront les Salariés. Car ces entreprises en SA incluront ce coût dans le prix de vente. J’ai déjà expliqué cela dans un article.

Pour la Chine, « les pays développés doivent prendre les devants » au sujet de la transition énergétique. Pékin estime que c’est avant tout aux pays les plus riches de « prendre leur responsabilité » dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Les pays développés ont une responsabilité historique et incontestable dans le changement climatique : ils doivent prendre les devants pour s’engager sur la voie du 1,5 °C ».

Une belle excuse pour continuer de polluer

La Commission des droits de l’Homme des Philippines a ainsi commencé à enquêter sur ces actes et à poursuivre de grandes multinationales, dont Lafarge et Total, pour leur contribution criminelle au réchauffement climatique. Inquiétante analyse dangereuse à entériner, car nous l’entendons souvent reprise par ceux mêmes qui consomment de l’énergie fossile.

Chacun a entendu ou lu par quoi nous envisageons de remplacer l’énergie fossile.

Principales énergies renouvelables alternatives, on retrouve : l’éolien, le solaire, l’hydroélectricité ; la géothermie, la biomasse, l’énergie marémotrice, l’hydraulique…

Stockage. Il est possible de capturer les gaz à effet de serre et de les enfouir, mais également de « reforester » pour créer des puits à carbone.

Comme mesure individuelle : l’alimentation (régime alimentaire moins carné), le logement (isolation des bâtiments) ; le travail (télétravail) ; les transports (véhicules électriques, mobilités douces).

Mais l’utilisation du pétrole concerne aussi la d’un nombre important de produits à base de raffinage pétrochimiques, le plastique, les huiles, etc. J’ai recherché quel centre de recherche se penchait sur la question de produit de remplacement Nada rien trouvés. Le pétrole représente 30 % de nos productions industrielles devant le charbon.

Les énergies renouvelables ne sont pas encore suffisamment performantes pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 80 % de la consommation énergétique mondiale. Il est donc nécessaire de combiner une modification des habitudes de chacun pour faire baisser ce pourcentage.

Les financements publics et privés de la lutte contre les changements climatiques ont presque doublé. Toutefois, l’essentiel de ces financements se concentre en Asie de l’Est et dans le Pacifique, en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Éviter les pires effets des changements climatiques pourrait nécessiter 4 300 milliards de dollars par an d’ici à 2030, et les coûts ne feront qu’augmenter à mesure que la Terre continuera à se réchauffer.

Face à l’ampleur des financements nécessaires pour lutter contre les changements climatiques, les inégalités actuelles sont non seulement inacceptables, mais elles représentent également un obstacle sérieux aux progrès qui détermineront l’avenir de la planète. 

Clairement, de la planète l’on s’en fout elle n’a pas conscience de nous. Mais nous avons la conscience de ce qui nous fait vivre. C’est l’écosystème et la biodiversité que nous devons protéger dans notre intérêt collectif, nos vies en dépendent. Arrêtons donc avec se slogan sauvons la planète. L’essentiel est de sauver ceux qui vit et se développe dessus .

Quelles que soient les dispositions prises dans les COP, elles ne se donnent pas les moyens de l’intention, mais satisfont à la volonté de participation pour l’exemple, et prennent le risque à long terme de laisser par égocentrisme le drame d’emporter une partie de la population humaine.

Opinion des responsables des Nations unies sur le fond.

Le Secrétaire général a qualifié le système financier international de « myope, enclin aux crises et déconnecté des réalités économiques actuelles »

Le système actuel de prêt d’argent aux pays pour le climat et le développement durable est défaillant.   

Les injustices du système financier international ont des répercussions considérables.

Alors que tous les êtres humains disposent du droit inhérent de vivre et de s’épanouir, le manque de ressources pour limiter les conséquences des changements climatiques et pour s’y adapter rend une vie décente, voire même la survie hors de portée pour de nombreuses personnes.

Mais la justice exige que ceux qui ont le plus contribué au problème assument une plus grande responsabilité dans sa résolution. Les grands émetteurs, par exemple, doivent agir en premier et rapidement pour réduire leurs émissions. Plus de 60 % du financement de l’adaptation prend la forme de prêts, plutôt que de subventions, une proportion qui est en augmentation. La quasi-totalité de l’argent provient du secteur public.

Réformer la Banque mondiale et les autres banques de développement pour les rendre aptes à remplir leur mission.

Je partage cette analyse. À une condition, que ce ne soit pas les salariés qui financent les mesures envisagées, mais que nous créions de la monnaie PURE. Hors ce n’est pas le cas. Que le financement soit public ou privé, qu’il soit distribué sous la forme de prêts ou de subventions, ce seront toujours ceux qui travaillent, c’est-à-dire les salariés et les indépendant, artisan ou profession libérale qui n’emploie pas de personnels qui financent. ( lire la deuxième partie http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html ) et ils n’ont pas les moyens financiers de faire face à ce défit mondial. Dans certains pays ils en sont incapables sous réserve de ne plus avoir les moyens de se nourrir. Nous sommes à des lieues de cette conscience là. Seulement parce que ils ne peuvent pas développer de la monnaie pure, en plus de ne pas avoir conscience de l’enjeu pharaonique.

Malheureusement, nous vivons dans une organisation capitaliste où nous demandons aux riches de financer des mesures contre le réchauffement en croyant avoir fait un acte de justice. Ce n’est qu’un acte de justice imbécile. Nous savons qu’ils feront payer inévitablement cela à leurs clients, aux travailleurs. Pourrons nous un jour sortir de cette ineptie ?

Si les mesures de remplacement étaient trop rapides, et engageaient trop de financement, nous aurions une réorganisation de la consommation, puisque normalement les dépôts circulent déjà et sont limités par la création monétaire pure. Et plus, pour les Européens ils sont contenues par les limites de Maastricht. Également, cela qui rendraient les prix des produits inabordables. Nous savons que la lutte efficace contre le réchauffement fait augmenter les prix d’environs 70 à 80 % par la méthode d’enfouissement qui est la plus rapide. Sans compter celles des autres gaz. Si nous voulons que les autres énergies de remplacement soient efficaces dans tous les pays du monde, nous serons obligés d’émettre de la création monétaire pure et créer un compte national ou mondial du coût du réchauffement climatique.

Sans faire cela nous nous auto suicidons. Car les pays riches devrons renoncer à leur confort, sans pour autant parvenir à empêcher le réchauffement. Et croire que réduire leur confort est une condition sine qua non en l’état des moyens mis en œuvre est une erreur d’analyse ! C’est confondre changement de comportement et changement des moyens de confort avec le renoncement à celui-ci.

Car, des études d’assureurs démontrent que, ne rien faire coûte plus cher que, de s’y consacrer. Je n’ai pu lire que les résumés sur le net. Je partage sur le principe, mais je ne sais pas à quel rythme ils ont tenu compte des réalisations contre le réchauffement. Car, la consommation de pétrole augmente puisque la population augmente et leur aspiration au confort aussi. Si nous avons des immigrés ce n’est pas pour venir mourir de faim. Heureusement l’élévation du niveau de mer et lente car elle va en mettre encore plus sur les routes. Si nous attendons comme pour les inondations, que cela nous touche, tous ceux qui vivent au-dessus de 12 mètres s’en foutent, car ils ne seront pas touchés et refuseront de se montrer solidaires sans une taxation, comme nous refusons de nous montrer solidaire dans les périodes de sécheresse. Alors que nous disposons d’un réseau fluvial qui nous permet de de faire des réserves et en plus de petites centrale hydrauliques.

Le capitalisme à développé l’individualisme nous en récoltons les conséquences. Alors que le monde n’a jamais eu autant besoin de solidarité. Financer les mesures de remplacement des énergies à effet de serre ne peut pas sous réserve d’inefficacement, se faire au compte-gouttes. D’autant que des mesures psychologiquement stupides des Verts doctrinaires, comme celle d’interdire les véhicules de classe 4 dans les villes, sans donner les moyens financiers de leurs remplacements, vont développer des acrimonies, et bien d’autres animosités qui se développent dans les municipalités ou les métropoles.

La surdose de décisions, contraignantes de mesures individuelles inappropriées dans leurs exécutions, va avoir un effet négatif, sur un besoin de lutte contre le réchauffement devenu indispensable. Les prévisions d’ici 2100 d’actions au compte-gouttes vont conduire à une augmentation de la température jusqu’à 5° à 7°. Or avec une température de 1,5° en moyenne, les mers s’élèveraient suivant les continents entre 26 et 77 centimètres d’ici là. Dans l’hypothèse la plus catastrophique de la fonte des pôles et des glaciers les mer et océans s’élèveraient à 68 mètres. À deux mètres 27 % de la population littorale, serait touché. Pour en savoir plus. https://www.cairn.info/

Les moyens financiers de lutte sont tellement importants pour être efficace rapidement qu’ils demandent la création d’une banque Verte financée par la création monétaire pure et encadré par une planification mondiale du remplacement des énergies fossiles et autres en corrélation avec les états. Même cela prendrait des années, car il n’est pas certain que nous ayons les matières et les matériaux suffisants pour équiper le monde.

Que la France le fasse seule, c’est comme pisser dans un violon pour les résultats mondiaux. Localement nous n’aurions rien fait de plus que des transferts d’emploi, ou des créations d’emplois liées aux mesures individuelles.

J’ai lu le rapport d’Attac sur le financement qui soutient que localement nous avons les finances nécessaires en luttant contre la fraude fiscale et en faisant une stricte application des règles de fiscalité permettrait donc de lever chaque année entre 30 à

160 Md€ supplémentaires pour le budget de l’État selon les catégories de fraude qui sont prises en

compte dans le calcul

Évasion et fraude fiscale 30-160 Md€/an

Niches fiscales en faveur des énergies fossiles. Au moins 10 Md€/an

Élargissement de l’impôt de bourses vers une réelle TTF 2 à 5 Md€/an supplémentaires

Réorientation des investissements dommageables à l’environnement. Des sommes importantes difficiles à calculer dans leur ensemble

Démocratisation de la création monétaire fléchage « transition écologique » (quantitative easing 60 Md€/an

Coûts de la privation d’emploi 36 Md€/an

Recettes de la taxe carbone française 5,9 Md€ en 2017 et 7,8 Md€ en 2018, etc.


 

Rien de plus qu’un transfert de financement vers d’autres objectifs ? Car, nous devons pas imaginer que ces sommes dorment dans une cassette, comme avec Harpagon. Elles circulent et les diriger vers un autre objectif, c’est les retirer de là où elles sont employées, soit des transferts d’emplois. C’est possible, si nous ne nuisons pas aux activités où elles sont employées. C’est l’inconvénient de ces transferts que préconisent souvent les citoyens en croyant que l’on fait des économies en réaffectant des sommes jugées plus utiles ailleurs.

Dans toutes les campagnes électorales, nous entendons cela de ceux, qui n’ont aucune connaissance en économie. Au bout, c’est toujours les salariés qui financent, et ces financements font vivre des citoyens.

Alors, qu’avec la création pure de monnaie ce n’est pas le cas. Mais le problème peut venir du fait que nous puissions manquer de salariés ou que des salariés changent d’entreprises. Mais pour le moment, les salariés au chômage sont une Réserve d’emplois, mais inférieure à la création minimale nette d’emplois écologiques, soit suivant les estimations de 8 millions à 10 millions. De fait les problèmes migratoires se dissiperaient tout seuls, ceux de l’économie souterraine aussi.

Mais tristement nous ne ferons pas cela, car ceux qui nous dirigent sont des doctrinaires du libéralisme capitalistique, et ne veulent pas entendre parler de planification qui va exiger un contrôle, que les sommes dégagées servent à leurs destinations. Cela conduit également à envisager, comment, ceux qui vivent des industries fossiles vont se recycler. Pour cela, il nous manque le savoir-faire de Jupé, qui avait parfaitement réussi son opération nettoyage des poubelles roulantes avec les jupettes.

Nos Verts au lieu de proposer, qu’à chaque propriétaire de véhicule classe 4 interdits de rouler, l’on mette en place des financements spécifiques qui iraient jusqu’au remplacement gratuit suivant les conditions sociales, il préfère décider d’un droit de gué comme au moyen âge et d’une sanction pour les transgresseurs, parce qu’ils n’ont pas les moyens de changer de véhicule. J’espère que l’association des défenseurs des automobilistes saisira le Conseil constitutionnel pour faire annuler ces décisions qui entravent la liberté de circulation. Je vois mal un entrepreneur avec un fourgon de classe 4 prendre un bus avec son matériel. Autant l’idée est bonne dans tous les sens, autant les moyens sont inappropriés et vont conduire à des infractions comme toujours quand l’on vit dans une organisation « égologiste » répressive comme la nôtre. Ça déteint même sur des partis qui veulent se situer à gauche.

Le tableau est noir pour l’avenir, non pas parce que nous n’avons pas les hommes, les compétences, les technologies et les matériaux de remplacement, mais seulement parce que nous laissons les commandes à des doctrinaires. À la COP 28, il y avait plus de lobbyistes du pétrole que de participants. Nous touchons ainsi du doigt la limite de l’individualisme et l’irresponsabilité citoyenne du monde, où les habitants préfèrent payer des taxes qui leur cachent qu’indirectement ce sont les salariés de chaque pays qui financent toujours, et que malheureusement vu d’une part leur inculture et d’autres par l’égocentrisme, s’ils dirigeaient leurs états, ils ne décideraient de rien. Nous avons là un autre sujet de débat autre que le nauséabond de l’immigration.

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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Publié le 28 Décembre 2023

Le socialisme sera l’avenir du monde.

 

Mais ce n’est pas pour demain, il faudra que la majorité des hommes contemporains meurent. Ce qui ne manquera pas d’être. Mais surtout que leurs enfants s’instruisent.

 

J’explique souvent que les salariés sont en servitudes, comme l’étaient ceux des Sumériens sous la domination D’Hammourabi en 1750 AVJC. Chaque fois que j’évoque cette comparaison, mes interlocuteurs s’imaginent que les travailleurs de ce temps étaient malheureux et mal traités. Nous véhiculons sur le sujet des images d’Épinal. Ils vivaient aussi heureux que nous et bénéficiaient de la charité religieuse, qui faisait office de socialisme.

C’est à dire qu’elle améliorait le sort des travailleurs qu’ils fussent serviteurs ou esclaves. Les maîtres avaient des règles sociales, comme ceux d’aujourd’hui, qui sont soumis aux règlements intérieurs de leurs entreprises. Et il y avait naturellement de bons et de mauvais maîtres. On ne les appelait ni patrons ni entrepreneurs. Les travailleurs étaient par rapport aux savoirs, détenus par les initiés, c’est-à-dire les administrateurs cléricaux ou politiques servant le tyran, des illettrés disposant de savoir-faire, dont nous visitons encore les vestiges.

 

Ainsi, par rapport à leur structure de classe, tout est comparable à celle de la nôtre aujourd’hui, nous n’avons rien changé.

Ils bénéficiaient des biens et services que leurs connaissances et technologies produisaient. Et vivaient comme nous sous l’égide de la rareté, qui fournissait les armées de pauvres, de prostituées, d’exclus, de criminels, de délinquants, mais également des docteurs, des devins, des astrologues, des inventeurs, des artistes qui n'avaient pas ce nom, mais, celui d’artisan.

Qu’est-ce qui nous différencie d’eux, seulement l’instruction, l'enseignement éducatif émancipateur.

Nous sommes instruits et cons à la fois, comme le chantait Brel.

 

Instruit parce que nous vivons vieux, et visons à aller sur la lune et mars. Cons parce que nous sommes toujours asservis par un maître qui dispose 3750 ans après, toujours du même droit de s’enrichir sur le dos de ses serviteurs et de les virer lorsqu’ils deviennent une charge.

 

Il n’existe plus l’émancipation des esclaves, qui n’étaient pas plus malheureux que les serviteurs. Disons que pour l’un et l’autre existait des sanctions pour du travail mal exécuté et tout autre manquement, c’était des coups de bâton en us et place, des blâmes, avertissement ou licenciement.

Qu’elles étaient les difficultés de ces travailleurs ?

Ils n’avaient comme ceux contemporains, pas de monnaie, pour entreprendre quoi que ce soit, s’ils ne s’engageaient pas dans une armée du tyran, pour aller piller d’autres royaumes.

Aujourd’hui, l’on ne va pas piller le voisin, mais on peut lui emprunter ses dépôts et lui rendre des intérêts pour l’enrichir. Notre voisin nous en remerciera s’il le sait, car nous ne sommes plus obligés de le piller, le violer et le tuer s’il résiste. C’est un progrès qui a le prix des intérêts que nous lui versons.

J’espère n’avoir pas trop déçu ceux qui se pensaient plus civilisés que nos ancêtres d’il y a 3 750 ans, parce que leurs astrologues sont nos astrophysiciens et que leurs devins tiennent nos horoscopes.

 

Un jour l’on m’a expliqué que dans une société, il ne faut pas éliminer les faibles, car c’est par leur faiblesse que tiennent les forts.

Un autre me dit un jour, tous les hommes n’ont pas la même aptitude à entreprendre et il faut accepter qu’ils préfèrent le boulot, le repos du loisir et le dodo, sans prendre des responsabilités.

Contrairement à 68, les salariés d’aujourd’hui le revendiquent. Ils veulent être bien payés, moins travailler. Seulement par égoïsme et non pas par finalité sociale existentielle comme en 68.

Tandis qu’aujourd’hui, nous avons les moyens de concrétiser cette espérance, que ne pourra apporter que le socialisme. Mais pas celui défini dans le site La Toupie. Il est désuet et d’un autre temps. Pourtant c’est celui-là qu’ont comme référence et en mémoire les citoyens. Si bien que quand je dis que je suis un libéral, ils ne comprennent pas. Cette doctrine du 19 siècle est morte, mais pas le socialisme, celui où les hommes œuvrent dans l’intérêt de l’humanité, avec laquelle ils s’épanouiront en y trouvant l’intérêt individuel qu’ils en retirent.

L’inverse du capitalisme.

Je qualifie souvent cette forme de socialisme, de solidarité égoïste, parce que nous aurons maîtrisé notre égoïsme de nature, dont son expression est mortifère, et la vivons toujours. Chacun, qui a élevé des enfants, connaît cette difficulté. Pourtant, sans la reconnaître dans la doctrine de l’individualisme, qui fait de nous, adulte, des enfants de l’histoire géologique des hommes. Le socialisme en s’appuyant sur l’enseignement des savoirs nous donnera les moyens de franchir cette période géologiquement infantilisante de l’humain du néolithique.

C’est dans ce cadre que la réforme du socialisme d'avant-garde se précisera.

Si c’était, le capitalisme qui l’apporte et le porte, cette espérance, se serait réalisé depuis la nuit des temps. Or, il en a les moyens techniques et intellectuels, mais reste enfermé dans la doctrine infantile d’un conte, rejetant tous ceux qui peuvent le faire grandir pour passer à l’âge géologique Adulturant.

Ce même travail doit être fait par le socialisme, pour sortir du conte historique de La Toupie, un travail qui doit également être fait par les partis politiques tels Lutte Ouvrières, le NPA et tous ceux de cette mouvance, car suivre l’évolution du monde, qui s’opère rapidement n’est pas se renier, et nous pouvons le faire en réformant le socialisme, pour qu’il reste l’espérance de l’avenir, et non le trahir, comme l’a fait le PS, en s’accolant à la loi du marché. Comme si les luttes pour des idéaux n’en faisaient pas partie, et qu’il leur était interdit d’avoir une influence sur celui-ci. Or c’est idéaux font entièrement partie de cette loi du marché, si nous la sortons de l’appropriation idéologique qu’en ont faite les partis de droite, pour justifier l’hégémonie de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Et cela commence par la compréhension de la répartition de la Rareté nous contraignant à travailler à la sueur de notre front pour produire nos besoins que la nature ne nous donne pas sans cela.

Aussi si demain nous pouvons le faire exécuter par des robots, nous n’allons pas faire comme les Canuts les détruire, parce qu’ils nous suppriment les ressources financières.

C’est plutôt une aubaine, et j’imagine que chacun se demande d’où nous recevrons des ressources ou que ma vision est fantasque.

C’est en cela que nous ne valons pas mieux intellectuellement que les travailleurs Sumériens d’il y a 3750 ans. D’accord je nous fais tomber de notre piédestal. Cela ne nous fera pas de mal, de redevenir un peu humble. Et bien, ce qui n’auront plus de travail parce que nous n’aurons plus besoin de leurs sueurs, s’assoirons sur les bancs de l’université pour apprendre les savoirs nécessaires à cette évolution, s’ils le veulent ils deviendront des chercheurs pour s’inscrire dans l’évolution, afin de découvrir et innover. En échange, ils recevront une rémunération qu’ils décideront, par le pouvoir du peuple qu’ils ont, de la mettre en place, en créant la monnaie nécessaire.

Car le problème n’est pas la monnaie, mais l’enfant que nous sommes encore, que si on ne l’oblige pas à s’instruire et à travailler, de nature il ne le fera pas. Je me suis expliqué de tout cela dans un essai Rémunérer les hommes pour apprendre. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html

Le pays a renoncé à ce choix de l’éducation permanente et de la nouvelle société promu par J. Delors et J. Chaban Delmas. Il s’est engagé pour maintenir les emplois par le consumérisme, l’obsolescence des produits, l’évolution esthétique et les transferts d’emplois. Le monde de l’offre sous lequel nous vivons toujours, qui finance l’utilisation du net par la publicité et qui nous donne le sentiment que nous ne le payons pas.

Nous en connaissons le résultat, une fracture sociale et la plus grave intellectuelle dans laquelle la satisfaction de l’égoïsme a remplacé le débat intellectuel. Il suffit d’écouter les commentateurs, ils situent le PS toujours à gauche, toujours socialistes. En 2015 je suggérais leur implosion. http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/il-faut-que-l-ump-et-le-ps-implose-le-25-aout-1976-raymond-barre-devient-premier-ministre-son-objectif-arreter-l-inflation-qu-il-dec.

 

Ainsi, tous ceux, qui sont pour la loi du marché renoncent à inscrire l’humain, dans une évolution ascendante, autre que mercantiliste, en le laissant s’engager dans les voies de régression, où l’a toujours conduite la doctrine libérale capitalistique. Cela, la solidarité égoïste du socialisme peut y parvenir.

La solidarité égoïste est le fait de mutualiser le coût des risques en sachant que chacun d’entre nous en un moment de sa vie en sera atteint. Ce n’est pas la vision capitaliste ou chacun paie pour soi et celui qui n’en a pas les moyens va mendier, ou s’il est étranger y avoir accès au rabais comme dans la loi sur l'immigration.

 

Peu, de ceux qui travaillent aujourd’hui ont eu à lutter pour obtenir des avantages sociaux dont ils bénéficient, et qu’ils achètent de toute manière quand ils sont des clients.

http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html

 

Dans leur ensemble les Français pensent que c’est en votant qu’ils espèrent changer leur vie à 53 % et 7 % en militant dans un syndicat ou un parti politique. En 2009 ils étaient 61 % et 12 %.

La diminution de ces résultats sont en lien direct avec les conséquences de la fracture intellectuelle d’un débat stérile entretenu par les commentateurs politiques accros au fait divers politiques, aux échauffourées de ces acteurs, dont les chou-choux sont Mélenchon et Marine, et surtout ne demandons pas au citoyen lambda ce qu’il y a dans leur programme, ils l’ignorent, pas par manque d’informations, qu’ils peuvent trouver sur les sites, mais parce que seulement 4 % y vont, les autres s’informent sur les médias, et s’étonnent quand on leur dit que le PS n’est plus de gauche, et en plus ils ne vous croient pas. http://ddacoudre.over-blog.com/2017/01/le-ps-n-est-plus-fonde-a-etre-le-leader-de-la-gauche.html

Ces deux pourcentages démontrent pourquoi nous sommes dans une phase de régression, et que ceux qui penseraient que ce sont les gouvernements de droite qui ont apporté des avantages sociaux vivent en direct le démentit.

Actuellement la population française se situe à 55 % à droite. Autant dire que les Français doivent cesser de se faire des illusions ou nourrir d’espérances quand ils votent, pour un gouvernement de droite, je pense que la réforme des retraites les ont convaincus. Je pense aussi que chacun de ceux qui votent à droite sait cela. Ce n’est pas pour cela qu’ils changeront de vote, car voter pour la RN c’est toujours voter à droite. Ce n’est pas non plus avec la médiocrité médiatique, qu’ils pourront s’informer d’espérances, car elle se borne à nous assommer de faits divers et de loisirs.

 

Toute fois c’est une évidence, les citoyens n’accordent pas leur voix au socialisme, à ceux qui leur ont apporté les avantages sociaux qu’ils se paient.

J’ai expliqué cela dans mon dernier article. http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html

 

Il y a là, un sacré paradoxe que nous transportons depuis 3750 ans.

Je veux bien que nous pensions être plus intelligents que les travailleurs d’Hammourabi.

Je dirais que nous sommes seulement plus instruits, car l’intelligence serait de comprendre que tous les biens dont dispose un salarié, il l’a payé trois fois son prix.

Mais ils doivent estimer que cela leur donne spirituellement de la valeur par la sueur qu’ils ont versée. Puisque, ils persévèrent à voter pour ceux, qu'ils ont enrichis avec les deux tiers. C’est leur droit d’être pour une forme de solidarité inversée, qui est en fait un droit de péage pour avoir la tranquillité de se réjouir du boulot, de loisirs, du dodo, sans avoir à assumer les risques d’un changement du régime capitalistique, souhaiter à 91 %. Cela, en attendant que ce soit une caille toute rôtie qui l’apporte.

Sauf qu’il faut être intelligent et instruit pour savoir que les cailles ne volent pas une fois cuites,

Que personne ne prenne ombrage de cette métaphore, qui concerne tous les travailleurs du monde,et correspond à un comportement innée. Mais si je l’explique doctement, personne ne se sentirait concerné, se considérant bien au-dessus des explications. Là, au moins chacun peut se demander, s’il est aussi con que ça.

Cela me fait penser à un certain Jésus-Christ qui utilisait des métaphores aussi simplistes et qui n’écrivait pas, car il s’adressait à des illettrés. Essayons alors de faire un parallèle avec l’information simple, par des formules dites populistes qui foisonnent durant les périodes d’élections et toute l’année chez la RN qui en recueille les effets, et oblige le LR à s’y joindre. L’élection de Ciotti en est l’exemple.

 

Alors, être un socialiste, c’est quoi ? La toupie donne cette définition.

Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci par la collectivité.
Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines), l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur les intérêts particuliers...

 

Ce socialisme-là est rétrograde dans sa doctrine et d’avenir dans ses valeurs. Il remonte sans passer par l’antiquité et le moyen âge au début du 19 siècle, disons à partir de la révolution de 1848, et il s'est structuré lentement.

Aujourd’hui plus personne n’envisage de déposséder autrui de sa propriété de moyen de production, et j’espère ni de pendre les patron. Mais d’en devenir un partenaire pour réaliser les projets de son propriétaire sans se faire exploiter quand il achètera ses productions.

Actuellement, c’est la forme des Scoops qui s’en approchent le plus, tout en restant soumit à une la production d’organisation capitaliste. Mais, au moins y règnent la répartition équitable des ressources de l’entreprise, la disparition de classes, et l’intérêt général sur la base de l’intérêt particulier de chacun. Ce qui n’est pas le cas dans les autres forme d’entreprise.

Il n’est donc pas nécessaire que la collectivité nationale s’approprie les moyens de production.

Pourtant, ce n’est pas suffisant pour développer une société socialisante, étant dit socialement juste, équitable, solidaire.

 

Si toutes les sociétés étaient des Scoops, nous nous retrouverions confrontés à l’axiome d’Adam Smith. Elles travailleraient pour leurs intérêts personnels équitables, sans classe et propriétaire du moyen de production de ses membres. Nous savons, aujourd’hui, que cet axiome ne concourt pas à l’intérêt de la collectivité nationale et mondiale, à l’intérêt général.

Les conséquences du réchauffement climatique et la pollution en témoignent. Il n’est pas nécessaire de s’en culpabiliser, mais de s’en préserver, en renversant l’organisation capitaliste macro-économique, puisque pour celle micro-économique les Scoops suffisent.

 

Une centrale à charbon Futura fut totalement propre, récupération et enfouissement des gaz. Le projet fut abandonné, car le prix de l’énergie augmentait entre 70 et 80 %.

D’évidence, c’est bien le principe d’économie capitaliste qui pose un problème, car il prévaut sur l'intérêt général que présentait cette réalisation. Il faut pouvoir vendre ce que l’on produit pour s’enrichir un point c’est tout.

L’économie capitaliste ne conçoit les luttes écologistes que si elle peut revendre son coût.

Ce qui bien évidemment va en ralentir la lutte, il vaut mieux donc commencer à nous protéger de ses drames.

Imaginons qu’un pays lave son économie avec Omo qui nettoie au milieu de nœuds. Trop cher !!!! Et alors où est le problème, puisque nous savons faire ?????

Qui nous empêche d’établir une comptabilisation séparée pour les coûts écologiques, et les extraire ses réalisations du marchandisage de la vie, suivant le slogan tout à un prix ?

Ce qui est une honte et le symbole d'une cupidité sans limites. Que voulons-nous protéger, la vie, ou la richesse de nababs ?????

Les mesures écologiques renchérissent obligatoirement le coût de la production, mise en compétition avec le marché ouvert, elles s’effondrent. Alors, comme les Américains avec Futura, nous abandonnons.

Pour ces raisons, nous y allons au goutte à goutte, pour que quelles puissent se fondre dans l’économie capitaliste, c’est-à-dire qu’elles rapportent des profits.

Il serait donc intéressant de calculer dans combien de siècles nous arriverions à compenser la montée du réchauffement, qui continue dans le même temps. Cela, sans le faire, j'en suis certain de manière empirique, nous assurerait que nous n'y parviendrons pas, au goutte-à-goutte.

 

Nous avons là un défi génial, que n’a connu aucune civilisation. Il est à la hauteur de notre capacité intellectuelle cérébrale. Même ceux qui croient que les cailles volent cuites, l’ont. Il est chez eux seulement bloqué, car ils n’écoutent que la même radio. Les prodigieuses victoires de la psychologie (L'homme ... LinkedIn https://fr.linkedin.com › pulse › les-prodigieuses-victoire...

 

Par analogie à Futura imaginons, pour nous préserver du réchauffement climatique et de la pollution qu’il faille investir la totalité de la monnaie qui circule dans le monde. Et bien nous ne le ferions pas au prétexte que l’humanité mourrait de faim et que la lutte s’éteindrait d’elle-même.

C’est-à-dire que si nous avions vécu au temps de Galilée nous aurions fait partie de ceux, qui au nom de la doctrine cléricale l’auraient condamné, accuser de détruire la stabilité du monde.

Nous sommes en train de faire la même chose avec l’économie libérale capitalistique qui est une doctrine économique. Et en son nom nous ne créons pas les financements nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique, au nom de la lutte contre l’inflation. C’est là la limite de l’intelligence de nos docteurs de la loi économique libérale capitalistique. Ils sont bien les égaux de ceux qui ont condamné Galilée.

 

Ce n’est pas une évidence de comprendre cela, soumis, tous les jours à prier avec le credo capitalistique. Et pourtant aucun d’entre nous ne se sent être un croyant, d’avoir substitué la doctrine libérale capitalistique à celle religieuse. Cela aura été une étape dans l’existence du monde, à des rythmes différents, que vont combler la vitesse de la circulation des informations, et la créolisation des cultures, qui ne dépend pas de la volonté des hommes. Qui, où qu’ils soient, ont peur d’abandonner le canard qui les a élevés.

Le socialisme est né des injustices de la répartissions capitalistiques de la rareté et de l’égoïsme de nature, institutionnalisée par la doctrine de l’individualisme, qui a formé avec l’égocentrisme et les fourni les moyens de l’égotisme.

 

Je ne sais pas qui peut être contre les valeurs du socialisme et se dire humaniste. Le seul argument qui est contesté c’est l’intérêt général qui prévaut sur l’intérêt individuel, non plus, dans le cadre micro-économique, mais dans celui macro-économique.

Aujourd’hui, nous obligeons les citoyens à s’y soumettre par l’obligation de financer les collectivités territoriales et les ressources de l’État. Sans cela pas l’un d’entre nous ne verserait un impôt, une taxe ou une cotisation obligatoire. Nous ne pouvons pas dire par là que nous sommes des citoyens responsables.

82 % des Français disent que les hommes politiques ne tiennent pas compte de leur avis. Et je dirais heureusement, car ce qu’ils réclament ce sont la suppression des prélèvements et l’augmentation des salaires et considèrent la solidarité comme de l’assistanat. Même le socialisme ne nous apportera pas cela. Il nous faudrait alors être anarchiste et capable d’assumer qu’il ne faut pas d’ordre pour qu’il n’y ait pas du désordre. Nous n’avons pas notre intelligence assez développé pour cela, gardons le pour dans 8000 ans.

Pour y parvenir, il serait nécessaire que les citoyens aient une conscience de l’intérêt général, de leur place dans la nation et le monde. Ce qui n’est pas le cas, si l’on n’est pas disposé à assumer les services collectifs volontairement. Sans cela l’on ne peut pas se considérer comme un socialiste. Éventuellement comme une âme charitable, que préconisaient les religions, que nous avons mis sur pied par les appel au dons et que les Français souhaitent à 59 % en voulant prendre au riche pour donner au pauvre.

C’est moins là le problème, que d’avoir une organisation économique et un système éducatif qui ne les fabriquent pas.

La difficulté du socialisme c’est qu’il faut alors que les citoyens soient capables de participer au financement de grands projets d’intérêt général.

Là où le projet à réaliser dépasse, les moyens financiers de chacun, les obligeant à réunir un capital pour y parvenir, ou avoir confiance dans un processus de création monétaire par dépôt ou pure dont ils peuvent décider.

 

Faute pour les citoyens d’être incapables de cela, l’état s’endette auprès de financeurs institutionnels, qui ne sont souvent que des groupes qui se sont enrichis par le processus que j’ai décrit dans mon précédent article, et que par nos impôts nous rembourserons une seconde fois. Par conséquent, ne nous emmerdons pas avec la dette puisque, c’est notre argent qu’investissent ces institutionnels. Si nous comprenions cela et que nous soyons capables de capitaliser nos capacités individuelles sans y être obligés, nous ferons un pas vers le socialisme.

Mais avant, il nous faudra régler une difficulté de nature, vaincre notre fainéantise innée. C’est-à-dire rechercher à recevoir de la monnaie, sans avoir à concourir à l’intérêt général par une activité sociale ou économique. C’est à dire le jardin d’Éden, le temps du paléontologique.

 

Un animal qui s'empare de la proie d’un autre, si celui-ci est trop faible pour la défendre, ne vole pas, il recherche le moyen le plus économique pour se nourrir. Dès lors que, courir après une proie demande plus de dépenser plus d’énergie que de la voler. Puisque l’autre a fait la dépense nécessaire et n’en a plus assez pour se défendre. Ce n’est rien d’autre que l’économie de pillage où le plus fort exploite le plus faible. En économie la fainéantise a été un élément fondateur du développement des technologies plus que l’appât du gain. Sans le savoir, le socialisme en réclamant ce droit à la fainéantise (la réduction du temps de travail) a concouru au développement du confort. Car les capitalistes n’ont jamais envisagé de réduire la pénibilité du travail tant, que les travailleurs ne se sont pas révoltés. Nous le vivons encore, quand ces mêmes défenseurs du capitalisme nous demandent, en plein 21 siècles, où nous pouvons espérer faire travailler des robots à notre place, que l’on travaille plus. Il nous faut nous dépêcher de virer politiquement tous ces gens, qui nous gouvernent. Qui croient que sans eux c’est le déluge, à l’instant où nous constatons que c’est grâce à eux qu’il se produit, dans des endroits du monde et dans certaines de nos régions. Mais n’imaginons pas que le socialisme va pouvoir inverser cela. Le socialisme n’est pas un dieu, même si l'instant d'avant l'a inspiré.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 22 Décembre 2023

La RN, la LR, la Renaissance, les radicaux et toute leur suite n’ont pas honte.
La commission s’est mise d’accord sur un projet durcissant les droits des étrangers en France. J'ai déjà soutenu dans un article qu’il y avait là un faux problème quant aux quantités d’immigrants que les pays pouvaient accepter, particulièrement la France et l’Espagne. Cette problématique est essentiellement due à l’évolution du racisme envers les ressortissants d’Afrique et particulièrement ceux du Maghreb. Ils viennent se substituer à la problématique, que représentaient les Juifs, au XIX siècle et XX siècle, dont la figure de Zola dans j’accuse, représente en France la lutte contre ce racisme qui sévissaient dans les partis de droite. Ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir étudier cette période, il y a un excellent résumé sur Wikipédia, « Antisémitisme sous la Troisième République », il n’y a qu’à remplacer le mot juif par musulman. Pour plus de détail, bien que l’article soit bien fourni en renvoi, chacun peut lire Michel Winock professeur à l’institut des études politiques à Paris, où il y a enseigné l'histoire des idées politiques.
En 2011, j’expliquais que nous retournions lentement par l’activité du FN vers cette tendance et que nous ne la reconnaîtrions pas parce que les acteurs stigmatisés auraient http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-musulman-remplacera-t-il-le-juifs-70363168.html. Je mets également le lien de l’étude de « Toute L’Europe » sur l’immigration où il est démontré que nous ne sommes pas un pays plus mal loti que d'autres https://www.touteleurope.eu/. Peu de gens ont du la consulter, sinon nous ne serions pas tant enchantés de cette décision de durcissement pour les immigrés, en nous laissant aller à l’émotion « sécuritariste » qui fait régulièrement la une dans les médias, aux amalgames avec tous les fondamentalistes musulmans, et une xénophobie que les difficultés économiques accentuent, faisant des étrangers les boucs émissaires. J’ai également écrit que les citoyens dans leur ensemble ne savent pas où ils habitent politiquement, et je le confirme. Si chacun veut le vérifier, il faut aller sur le site du CEVIPOF "Baromètre de la confiance en politique - vague 14 - Fevrier 2023 - vFR.pdf (1).pdf".

Ceci n’est que le préliminaire pour planter le décor auquel nous sommes parvenus, et j’avais indiquais dans un article, que le retour du fascisme en France et en Europe, se produirait. Il n'y a pas de trait de génie en cela, seulement la connaissance des effets pervers qu'induit le capitalisme, où l'on cherchera des boucs émissaires pour les justifier. Chacun pourra suivre cela dans l’étude du CEVIOPF. Je ne vais pas re-lister les critères fascisants, ils figurent sur le net. Quelques statistiques justifiant mon développement.

Dans leur ensemble les grands traits de l’opinion des Français sont : notre pays a besoin d’autorité et d’ordre de 61 %, c’est la recherche du chef charismatique, Hiler, Duche, Staline, Mao, Pinoché, Franco etc. un critère de la fascisation. 48 % souhaitent être dirigé par l’armée (19 %) ou un homme fort totalitaire qui ne tiennent pas compte des élus et parlement (29 %).

Il y a trop d’immigrés, 61 % ce que dément les données de « toute l’Europe », et 63 % veulent se fermer sur le plan migratoire. 48 % contre 21 veulent se fermer davantage au monde.

Islam, c’est un danger pour la république pour 59 %. Le bouc émissaire du choc des cultures vu par Zemmour et la RN. Les chômeurs, s’ils le voulaient, ils pourraient travailler 56 %.

Le chômage est une des conditions sine qua non de la diminution des prix, de la réduction des charges, du développement des technologies, de l’accroissement de la productivité, des délocalisations, l’abandon de certains secteurs d’industrialisation, depuis 1976 où il a commencé. Soutenir qu’ils peuvent travailler, c’est le comble de l’absurdité de l’ignorance. Parce qu'il ne manque pas du travail, ni de main-d’œuvre, ni de capacités intellectuelles, ni de savoir-faire, ni de technologie. Il manque seulement de la création monétaire pour que les citoyens puissent entreprendre. Dans l’article : « n’attendons pas l’argent des riches », j’expliquais qu’il était restreint volontairement par l’organisation libérale capitalistique.

91 % des Français veulent réformer le capitalisme. Alors qu’ils cessent de voter, pour La Renaissance, la LR, les Centristes, les Radicaux, la RN, le PS, Les EELV qui n’ont pas dans leur programme de réforme du capitalisme.

53 % font confiance aux entreprises. Ce qui corrobore leur recherche d’un chef charismatique, car l’entreprise est un espace Totalitaire où les salariés sont exploités et elle n’a pas pour vocation de créer des emplois, mais de faire du capital. J’explique ci-dessous comment. Cette confiance dans le choix des entreprises pour fixer leur destin a commencé en 1999, l’enquête CCA.

46 % veulent rétablir la peine de mort. Un progrès pour l’humanité, si l’on y condamne tous les fascistes, les nazies, les fondamentalistes, les cons, comme cela il ne sera pas nécessaire de se faire une guerre nucléaire envisagée par « CIA 2040 » 4/5, pour nous auto-éliminer, et il restera le dernier des Mohicans.

55 % comptent sur le gouvernement, pour résoudre les problèmes. Dans le même temps, 80 % pensent que les hommes politiques parlent trop et n’agissent pas assez. 77 % qu’ils sont déconnectés des réalités, et ne pensent qu’a leur intérêt. 59 % préfèrent être représenté par un simple citoyen, qu’un professionnel, ce qui est en contradiction avec leur volonté, de vouloir le pays gouverné par des spécialistes 48 %. 54 % pensent que c’est le peuple qui doit prendre les décisions les plus importantes. Il faudra qu’ils expliquent pourquoi ils ne votent jamais pour un ouvrier, Bérégovoy fut l’exception. 69 % pensent que le personnel politique est corrompu. 72 % ont un sentiment négatif de la politique. Enfin, pour rétablir la justice sociale, il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres en France 59 % en Europe 63 %. Il faut savoir qui sont les riches, si ce n'est ceux en qui les citoyens font confiance à 53 % les entreprises qui les exploitent. L’on va examiner plus bas comment.

Ceux qui ont fait des études d’économie connaissent le circuit économique traditionnel, comme il est appris. Je vais caricaturalement décrire celui, qui existe depuis des milliers d’années. Il a commencé par l’économie de pillage qui a concouru à la formation des cités-États. Les royaumes au Moyen-Orient il y a environ 7000 ans et qui ont succédé aux périodes villageoises organisées au tour de 9000 ans. Les populations se développent, car elles sont mieux nourries, et des dominants s’emparent des productions, et soumettent les populations. Petit à petit se créaient ainsi des royaumes sous le joug de tyrans et de leur administration qui ne travaillent pas. Ils se livrent entre eux des guerres de pillage pour s’approprier des richesses. Cela jusqu’à la fin de la colonisation des pays européens. Cette économie de pillage où les sujets étaient des maîtres s’ils avaient des possessions, des serviteurs s’ils n’avaient que leur bras pour vivre (prolétaire), et des esclaves suivant les conquêtes. Cela c’est modernisé par la redéfinition de ces relations où des hommes en exploitent d’autres. Cette notion est reprise par le syndicalisme dans la Charte d’Amiens qui lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme promu par le syndicat CGT, et la CGT-FO depuis 1906 (la Charte dsAmiens).

Ainsi, ceux qui possèdent la richesse, ce sont les maîtres et les tyrans, elle circulera jusqu’à leurs successeurs par héritage ou vol, c’est le capital historique. Ensuite, avec la création des premiers dépôts de richesses chez les orfèvres, ceux-ci prêtent cette richesse, c’est le début des banques, c’est le capital financier.

De la sorte, ceux qui possèdent d’un capital historique et financier peuvent entreprendre pour prospérer.

Nous vivons toujours comme cela et cette recherche de prospérité s’appelle le capitalisme. Il n’a pas pour vocation d’enrichir d’autres personnes qu’elles-mêmes. Je n’ai pas la référence sous les yeux, mais déjà chez les Romains l'un d’entre eux disait que ce lien au travail était de l’esclavage moderne.

 

Caricatures simplistes.

 

1/ Un homme découvre derrière un rocher une richesse. Il pousse la pierre et ne parvient pas à la rouler. Il ne peut développer qu’une force de 70 kg et la pierre pèse 120 kg.

1/ Passe un homme à qui il demande de l’aide. Il la reçoit et prend sa richesse.

2/ Il ne trouve personne et propose 10, pour qu’on l’aide, un homme pousse avec lui, il prend sa richesse et l’homme ses 10 pour avoir loué sa force de travail, c’est le contrat.

3/ l’aide lui dit : je participe et je prends au prorata de mon aide, vous poussez 70 kg et vous avez besoin de 50 kg de poussée, je les ai. Vous me donnez au prorata de la valeur de la richesse divisée par 120 et multipliée par 50. Si elle ne vaut rien, nous n’aurons rien.

Nous vivons comme le cas 2, et moi je soutiens le cas 3. Tandis que le 1 est l’économie de don.

Nous pouvons considérer que l’homme ayant trouvé la richesse derrière le rocher doit être privilégié.

Mais l’on peut considérer que sans aide, l’homme n’aurait jamais eu accès à sa richesse et donc qu’à partir de là, il serait équitable de partager à 50 % chacun, puisque quand il n’y a rien l’aide a perdu ses 50 kg.

À chacun de choisir.

 

2/ Un entrepreneur détient un capital historique, s’il le consomme, il le perdra. Il découvre que les Hommes ont besoin d’une bouteille et décide de la produire pour s’enrichir.

Il propose à un homme de la produire pour 100, c’est le contrat. Il verse un salaire. Puis il calcule, combien il va devoir la vendre à cet Homme, à qui il a donné 100. Il faut qu’il récupère sa charge, le salaire 100. Il faut qu’il se nourrisse pour 100, et pour augmenter son capital, il décide d’une marge de 10 pour de faire une plus-value, un bénéfice.

L’entrepreneur va revendre sa bouteille 210. Sauf, que le client est le salarié et il n’a que 100 pour acheter la bouteille qu'il a fabriquée. Le salarié :

1/Il peut attendre d’avoir 300.

2/ il peut produire 3 bouteilles dans le même temps, la productivité.

3/Il peut faire un prêt à la banque où l’entrepreneur a déposé son capital. Le banquier prête les 110 avec 20 d’intérêts.

Le salarié, pour avoir la bouteille immédiatement, doit débourser 230. Le banquier prend 10 pour lui, et verse 10 à l’entrepreneur, dont le capital augmentera de 20. Comme dirait Jamy, il n’y a rien de sorcier.

 

Mais le plus intéressant c'est la suite.

 

Qu’y a-t-il dans les 100 du salarié ? Ses cotisations sociales, tous les impôts, les taxes, et la TVA.

Dans les 100 de l’employeur, ses cotisations sociales, ses impôts, ses taxes, et la TVA.

Dans les 10 de l’entreprise, les cotisations sociales, dont la CAF. La contribution au fonds national d’aide au logement (Fnal). La prestation de compensation du handicap (PCH) payé par les prélèvements du département par la contribution économique territoriale (CET).

 

Or, nous venons de voir que le salarié qui achète la bouteille achète en même temps les 100 de l’entrepreneur, les 10 de l’entreprise. Il achète donc sans le savoir.

1/ son salaire avec tous les prélèvements. Ce qui est classé comme une charge dans le plan comptable. C’est en cela, que quand nous recevons une augmentation, les prix augmentent pour que nous la rachetions.

2/ le revenu de l’employeur avec tous les prélèvements.

3/ tous les prélèvements de l’entreprise de l’employeur.

Il achète donc les versements pour les allocations familiales, les versements pour les allocations logement (FANAL), la contribution économique territoriale (CET).

Cela s’appelle les prestations sociales non contributives, dont le pouvoir a dit que les salariés ne les payaient pas.

Et bien, je viens de démontrer qu’il ment, et qu’il profite de l’ignorance des citoyens, pour quelque chose qui s’explique simplement et qui est compréhensible par un enfant de 10 ans.

C’est cela, qu’à 91 % les Français veulent réformer, c’est le capitalisme, l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

Et si d’aucuns nous racontent que c’est grâce au capitalisme que certains citoyens ont acquis des biens, sans les vexer faites-leur lire l’article, puisque les Français font confiance à 53 % à ceux qui les exploitent.

Les raisons de cela sont ailleurs que dans un circuit économique. C’est en cela que nous ne parvenons jamais à apporter une solution aux problèmes économiques, car c’est de l’inné qu’il faut s’occuper, pour le civiliser par l’enseignement des savoirs.

Pour terminer sur le sujet, L'AME est une prestation sociale financée par l’État, ce sont encore les salariés qui la financent en versant à l’état leur impôt et taxe, et en achetant, comme clients, ceux de l’entrepreneur et de l’entreprise. Déjà, les immigrés avaient des prestations médicales limitées, elles le sont encore plus, ce qui n’est pas en l’honneur des Français qui voteront cela, ou qui l’on projeté.

 

Mais l'injustice est ailleurs.

 

Ainsi, chacun la comprit, tout immigré qui est client et qui pour consommer achète un produit, par cet acte il achète le financement de toutes les prestations sociales. De la sorte, l'en priver revient à commettre une injustice basée sur la discrimination, ce qu’interdit la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Et plus encore s'il travaille.

 

Le projet de durcissement des conditions d’immigrations n’est donc pas une problématique budgétaire, ni une histoire de choc de civilisation, mais bien un racisme envers les immigrés arabes pour l’essentiel, que les citoyens qui s’y adonnent ne reconnaissent pas comme tel, car ils n’ont pas encore ouvert de four pour les brûler, en croyant que cela n’est destiné qu’au Juif. Nous les renvoyions chez eux en attendant qu’ils reviennent, car la France, comme l’Allemagne et d’autres pays européens, n’aura pas assez de main-d’œuvre autochtone dans les années à venir.

 

Un rappel des droits de l’Homme que nous mettons sous le paillasson de nos discriminations.

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives.

Article 15
 

1. Tout individu a droit à une nationalité. 
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité ni du droit de changer de nationalité.

Article 18
 

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19
 

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 22
 

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

 

Il va falloir la faire relire aux partis de droite que j’ai cités, à part EELV.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Décembre 2023

Logiciels espions pour rester dans les clous.

 

CIA 2040 n’est pas un livre d’espionnage, mais le travail d’une centaine de chercheurs, de scientifiques et de spécialistes qui font une analyse holistique de l’évolution du monde, et tous les deux ans et remettent leur rapport au président des États-Unis d’Amérique.

Comme il est d’accès libre, tous les pays profitent de ce qu’ils ont bien voulu partager par ce biais. Les trois points les plus significatifs sont 1/le recul de la démocratie, 2/la probabilité d’une guerre de 4/5, 3/une progression des groupes internationaux pour prendre la main sur les États.

 

Rien de bien réjouissant pour la liberté du monde. Ce qui me lisent savent que je les alerte sur la monté des opinions fascisantes, qui dérivent inévitablement sur une nazification, car au lieu de s’ouvrir au monde avec ses difficultés du à une organisation patriarcale, libérale et capitaliste, ils choisissent l’enfermement. Même si nous avons sous les yeux l’exemple de la chine qui c’est ouvert au capitalisme. Mal, lui en a pris, car elle commence à ressentir les retours de manivelle, forcément plus rapidement à la vitesse à laquelle nous vivons.

L'exemple le plus net de l'échec de l'enfermement est celui de l’ex-URSS, plus de 70 ans. Malgré cela, non, la population veut se contracter sur elle-même. La championne de cette position et Madame LE PEN, qui d’ailleurs ne s’oppose au capitalisme, tout en réclamant des augmentations de salaire que ces mêmes salariés devront se les payer eux-mêmes quand ils achètent les produits qu’ils fabriquent.

C’est comme cela partout dans le monde, je pense, même chez les talibans.

Tous nos problèmes ont pour origine la répartition de la rareté dans le monde qui est inhérente au capitalisme depuis des siècles.

Nos commentateurs médiatiques et des partis politiques comme La RN, la LR et tous ceux qui se disent des libéraux capitalistiques, ne pouvant pas apporter de solution économique, se focalisent sur les problématiques culturelles, dans la suite du choc des cultures qui est une vision conflictuelle de la créolisation soutenue par Mélenchon. Puisque par les moyens de communications les différentes cultures s’entre-croisent.

De nombreuses petites sociétés ou nations portent physiologiquement leur consanguinité, liée à leur existence autarcique guidée par la sédentarité économique, et les difficultés de communication. L’accélération des moyens de communication a levé cette difficulté, sans laquelle l’Amérique d’aujourd’hui n’existerait pas. En observant, les Européens nous les caractérisons par des signes culturels plutôt que physiologiques, l’italien, un mange macaronis qui parle avec les mains, le français, le béret et la baguette, etc. Car l’Europe de type indo-européen fut envahie par une multitude de conquérants du Nord et du Sud qui se payaient sur pièce. Il n’y a pas de consanguinité qui puisse constituer une ethnie, même si Vacher Delapouge a défini les gens du nord blond aux yeux bleus comme la race supérieure, plus par rapport à leur capacité de travail qu’à leur physiologie.

Alors, toutes les acrimonies se déversent sur la culture dont les sources sont toutes religieuses.

Tous les groupes humains se sont interrogés sur leur dépendance et leur origine, quels que soient la représentation, les rites, les noms qu’ils ont pu donner à cette dépendance.

Il y a donc bien longtemps que le choc des cultures a eu lieu, conduit par l’économie de pillage. Aujourd’hui, nous avons des Suédois noirs, mais pas encore chez les Inuits. Le choc des cultures entre des membres d’une même famille humaine, ne cache que des luttes fratricides, de frères qui n’ont pas évolué aux mêmes rythmes, vécu au même en droit, se sont intégrés à leur environnement qui a fondé leurs us et coutumes.

Si leur autonomie économique avait été assurée, ils auraient fondé des ethnies consanguines avec des signes physiologiques distinctifs. Le choc des civilisations cache des raisons économiques, auxquelles viennent se joindre les sentiments d’ostracisme, de xénophobie, toujours sous-tendus par la peur, le besoin de domination ou de valorisation qui se déroule au détriment d’un autre.

Ainsi, pendant que les citoyens des nations s’opposent, sur les conséquences visibles de ces soi-disant chocs, les multinationales envoient leurs lobbyistes dans les instances où se prennent les décisions politiques, et souvent obtiennent gain de cause, comme l’accord franco-canadien où des entreprises peuvent porter plainte contre des décisions citoyennes, si elles lèsent leurs intérêts… L’importance des conséquences accordées à l’ensemble de ces événements de confrontations culturelles crée un sentiment de tension et de risques engageant les nations à se protéger tous azimuts. À tout vouloir contrôler dans une confusion et un amalgame, qui fait la part belle aux peurs qui réclament plus de surveillance ?

C’est à cela que je voulais en arriver en expliquant ce qui fonde les stratégies de surveillance des nations qui dérivent vers la fascisation et mettent en danger la démocratie et la liberté.

Chacun peut se souvenir de la journaliste d’investigation Anna Politkovskaïa, Russe opposée au régime de Vladimir Poutine, qui a été assassinée à Moscou le 7 octobre 2006. Elle dénonçait sans relâche les exactions commises par l'armée russe en Tchétchénie.

Elle travaillait dans le journal indépendant d’investigation la Novaïa Gazetta qui subit les assauts du kremlin, chantage et mise sur écoute. C’est normal, c’est ce salop de Poutine qui est un dictateur.

 

Or, il y a un petit journal d’investigation Disclose qui subit les foudres de l’Élysée pour mettre les journalistes sous surveillance avec des logiciels espions sur les smartphones, au prétexte de la sécurité nationale. Douze journalistes lancent le 6 novembre 2018 Disclose, « média à but non lucratif enquêtant sur des sujets d'intérêt public ».

Les journalistes seraient ainsi obligés de dénoncer leurs sources et il en serait ainsi fini de la liberté de la presse. Nous n’aurions que les informations que le pouvoir contrôle et celui des médias des milliardaires qui jouent dans la même cour.

La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias dans l’UE en militant activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de la sécurité nationale et l'intérêt général. Ce que révèlent des documents obtenus par Disclose en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money. Discussion menée à la communauté européenne depuis 2020

Ainsi, tout motif de sécurité nationale pourrait suffire pour poursuivre ou surveiller un journaliste reprend Christophe Bigot, avocat en droit de la presse.

Quelque extraits

C’était sans compter sur le gouvernement français et ses six alliés européens qui continuent de ferrailler sec, comme le révèle dans un compte rendu de réunion du conseil européen obtenu par Disclose, l’article 4 comme une ligne à ne pas franchir et la France ne s’y oppose pas comme ses partenaires de surveillance.

L’article comporte 72 pages, je mets en copie les enquêtes d’investigations où les journalistes devront donner leurs sources ou être espionnés.

« formes graves de criminalité », l’une des infractions pénales suivantes énumérées à l’article 2, paragraphe 2, de la décision-cadre 2002/584/JAI du Conseil58 : a) terrorisme, b) traite des êtres humains, c) exploitation sexuelle des enfants et pédopornographie, d) trafic illicite d’armes, de munitions et d’explosifs, e) homicide volontaire, coups et blessures graves, f) trafic illicite d’organes et de tissus humains, g) enlèvement, séquestration et prise d’otage, h) vol organisé ou avec arme, i) viol, j) crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale.

Lors des réunions des 17 et 25 avril 2023 : La France insiste et fait pression
Le gouvernement français envoie deux lettres de cadrage aux eurodéputés français pour défendre sa position liberticide, La France veut avoir les mains libres pour espionner les journalistes.

les 21 juin 2023 : La France obtient gain de cause au Conseil de l’UE, 
La quasi-totalité des États membres du Conseil de l’UE (25 sur 27) adopte une proposition de loi autorisant le déploiement de logiciels espions contre les médias et leurs équipes en cas d’« impératif prépondérant d’intérêt public, en accord avec la Charte des droits fondamentaux ». Le texte élargit même la possibilité de recourir à des technologies de surveillance dans le cadre d’enquêtes sur 22 types de délits, punis de trois à cinq ans de prison, comme le sabotage, la contrefaçon ou encore l’aide à l’entrée sur une propriété privée. Et pour couronner le tout, la France a réussi à faire inscrire une clause d’exclusion qui laisse toute latitude aux États membres « en matière de protection de la sécurité nationale ».

29 novembre 2023 : Deuxième trilogue entre le Conseil de l’UE, le Parlement et la Commission européenne. La négociation sur l’article 4, le plus controversé, est repoussée au troisième trilogue.15 décembre 2023 : Troisième (et dernier) trilogue. La France, aux côtés de six autres États membres, prévoit de défendre activement la possibilité d’espionner les journalistes qui vivent et travaillent au sein de l’Union européenne.

Toutes ces données plus détaillées, vous pouvez les trouver sur le Net en entrant le nom du journal, Disclose. J’ai lu pour vous les 72 pages qui définissent la doctrine de base pour préserver la liberté de la presse et son financement par la publicité ou les fonds publics ; mais également la protection contre les ingérences étrangères et les fausses nouvelles. Je copie quelques extraits qui confirment ce que dit l’avocat.


 

Les médias indépendants, et en particulier les médias d’information, fournissent un accès à une pluralité d’opinions et représentent des sources fiables d’informations tant pour les citoyens que pour les entreprises. Ils contribuent à façonner l’opinion publique et aident les citoyens et les entreprises à se faire un avis et à prendre des décisions en toute connaissance de cause. Ils jouent un rôle crucial dans la préservation de l’intégrité de l’espace européen de l’information et sont essentiels au fonctionnement de nos sociétés et économies démocratiques.

Le rôle des régulateurs des médias est également capital pour la protection contre les fournisseurs de services de médias malhonnêtes, y compris ceux qui sont contrôlés par l’État, que ce soit sur le plan financier ou éditorial, par certains pays tiers, qui peuvent porter atteinte ou présenter un risque d’atteinte à la sécurité publique et à la défense.

Malhonnête :1. Qui enfreint les règles de la probité, de l'honnêteté : Une transaction malhonnête. 2. Qui choque la décence, la pudeur, la morale sociale, ils peuvent fermer ou s’investir dans le porno.

Le marché intérieur est également dénaturé par l’allocation opaque et inéquitable de la publicité d’État (c’est-à-dire des fonds publics utilisés à des fins publicitaires), qui est parfois attribuée en priorité aux fournisseurs de services nationaux en place, ou utilisée afin de favoriser et de subventionner de manière déguisée certains médias.

5 Afin de répondre à la nécessité d’une coopération renforcée dans le domaine des services de médias audiovisuels, les membres de l’ERGA se sont mis d’accord sur un protocole d’accord volontaire, établissant des mécanismes non contraignants pour la coopération transfrontière. Dans sa communication intitulée « Les médias européens dans la décennie numérique : un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation », la Commission a annoncé qu’elle suivrait de près l’exécution du protocole d’accord afin d’examiner si la coopération au sein de l’ERGA doit être renforcée. Sur la base de cet examen, la Commission considère qu’il est nécessaire d’établir un cadre juridique en vue de mettre en place une coopération structurée entre les autorités ou organismes de régulation des médias.

7 Centre pour le pluralisme et la liberté des médias, Media pluralism monitor.

8 Les médias de service public occupent une place capitale sur le marché des médias, compte tenu de leur mission de service public. Ils constituent une source importante, voire essentielle, de médias pour un grand nombre de citoyens et d’entreprises.

9 La mesure de l’audience a une incidence directe sur l’allocation et les prix de la publicité, qui représente une source de revenus essentielle pour le secteur des médias. La mesure de l’audience constitue un outil fondamental pour évaluer la performance des contenus médiatiques et comprendre les préférences du public afin de planifier la future production de contenus. Traditionnellement, les acteurs concernés sur le marché se mettent d’accord sur une série de normes méthodologiques en vue de définir des valeurs de référence impartiales afin d’évaluer le rendement de leurs investissements. Des mécanismes d’autorégulation rassemblant des acteurs clés de l’industrie des médias et de la publicité, tels que les commissions sectorielles paritaires d’autorégulation, ont été mis en place dans plusieurs États membres afin d’organiser et de réaliser la mesure de l’audience de manière transparence, inclusive et fiable. FR 3 FR diffusant des opinions favorables au gouvernement. Afin d’assurer le pluralisme des marchés des médias, les autorités ou organismes nationaux et le comité devraient tenir compte d’un ensemble de critères. En particulier, l’incidence sur le pluralisme des médias devrait être prise en considération, notamment l’effet sur la formation de l’opinion publique, en tenant compte de l’environnement en ligne. Les États membres respectent la liberté éditoriale effective des fournisseurs de services de médias Les États membres, y compris leurs autorités et leurs organismes de régulation, s’abstiennent : (a) de s’immiscer dans les politiques et décisions éditoriales des fournisseurs de services de médias, ou de tenter d’influencer celles-ci, de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement ; (b) de placer en détention, de sanctionner, d’intercepter, de soumettre à une surveillance, à une perquisition ou à une saisie, ou de soumettre à une inspection les fournisseurs de services de médias ou, le cas échéant, les membres de leur famille, leurs employés ou les membres de leur famille, ou leurs locaux professionnels et privés, au motif qu’ils refusent de divulguer des informations sur leurs sources, à moins que cela ne soit justifié par une raison impérieuse d’intérêt général, conformément à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et dans le respect d’autres dispositions du droit de l’Union ; c) de déployer un logiciel espion dans tout appareil ou machine utilisé(e) par les fournisseurs de services de médias ou, le cas échéant, les membres de leur famille, ou leurs employés ou les membres de leur famille, à moins que le déploiement ne soit justifié, au cas par cas, pour des raisons de sécurité nationale, qu’il soit conforme à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et à d’autres dispositions du droit de l’Union ou que le déploiement ait lieu dans le cadre d’enquêtes sur des formes graves de criminalité concernant l’une des personnes susmentionnées, qu’il soit prévu par le droit national et qu’il soit conforme à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et à d’autres dispositions du droit de l’Union, et que les mesures adoptées en vertu du point b) soient inadéquates et insuffisantes pour obtenir les informations recherchées

Article 52 — Portée et interprétation des droits et principes

1. Toute limitation de l’exercice des droits et libertés reconnus par la présente Charte doit être prévue par la loi et respecter le contenu essentiel des dits droits et libertés. Dans le respect du principe de proportionnalité, des limitations ne peuvent être apportées que si elles sont nécessaires et répondent effectivement à des objectifs d’intérêt général reconnus par l’Union ou au besoin de protection des droits et libertés d’autrui.

5. Les dispositions de la présente Charte qui contiennent des principes peuvent être mises en œuvre par des actes législatifs et exécutifs pris par les institutions, organes et organismes de l’Union, et par des actes des États membres lorsqu’ils mettent en œuvre le droit de l'Union,dans l’exercice de leurs compétences respectives. Leur invocation devant le juge n’est admise que pour l’interprétation et le contrôle de la légalité de tels actes.


 

En résumé, avec ces dispositions faites pour préserver la liberté des médias par la décision arbitraire de faire appel à l’intérêt général ou au secret défense, on autorise leur surveillance. Aux travers, des formes graves de criminalités, c'est la porte ouverte au glissement, tout peut y passer, car elles assurent que l’opinion publique y sera favorable. Ensuite, ce ne sera que broutilles que d’allers plus loin dans le contrôle des médias, lorsque l’éditorial ou l’investigation sera gênant. Cela me rappelle les employeurs qui pour se séparer d’un salarié invoquaient la perte de confiance. C’est de la même eau.

Je me souviens avoir défendu l’humoriste Dieudonné condamné pour des propos racistes dans son spectacle, dans l’exercice d’un métier qui consiste à tout dire. Et l’on se plaint que certains illuminés intelligents prononcent des fatwas.

Ainsi, les journalistes d’investigations sont assurés qu’ils n’auront plus un sujet à se mettre sous la dent concernant ces formes graves de crimes et les 22 types de délits, punis de trois à cinq ans de prison, comme le sabotage, la contrefaçon ou encore l’aide à l’entrée sur une propriété privée. Autant dire qu’il faut qu'ils changent de métier à moins de faire des investigations de plats cuisinés.

Souvenons-nous de l’investigation menée par le journaliste de la A2 David Pujadas sur les pratiques de la pédophile au Canada, en fin démission, il précise qu’il les a dénoncés. Depuis, finit plus d’investigation possible. Il en sera de même pour ces formes graves de criminalités. Une fois accoutumés, nous ne tolérerons plus que d'autres crimes ne soient pas classés graves. C’est comme cela que s’installe l’intolérance. Il ne s’agit pas d’accepter les crimes cités qui font l’objet d’investigations, mais de laisser ces journalistes faire leur métier sur les sujets qui les intéresses, quel qu’il soit, et, quel que soit le cas de conscience auquel ils doivent faire face. La guerre est un crime contre l'humanité et l'on est abreuvé d'image et de reportage d'horreurs. Depuis que Sarkozy a fait partie du gouvernement puis, devenu président, cette pratique de manipulation de l’opinion publique au travers des sujets très émotionnels qui l’emportent sur la raison, sont devenues une stratégie des partis de la droite pour ne pas se laisser dépasser par le FN devenu RN et dont l’emprise sur l’Europe se développe par des partis frères.

En France, seulement 28 % des citoyens font confiance dans les médias où il est dit dans le projet européen qu’ils contribuent à façonner l’opinion publique, et en particulier, « l’incidence sur le pluralisme des médias devrait être prise en considération, notamment l’effet sur la formation de l’opinion publique ». Trouvons un média qui ne déroule pas la même information. L’intérêt de la pluralité c’est d’avoir des points de vue différents exprimés, et non 100 médias qui disent la même chose, toujours plus croustillants. Il y a une raison, nous l’avons lu, pour prendre la meilleure part du pactole publicitaire. Anna Politkovskaïa, qui prenait référence sur l’Occident, désenchanterait que nous en arrivions à faire comme Poutine. La criminalité est devenue la porte qui ouvre à tous les liberticides. Il n’y a donc rien d’étonnant que le rapport de CIA 2040 mentionne un recul de la démocratie.


 


 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Décembre 2023

Attention Hitler nous regarde.

 

Le vote de l’assemblée ne me paraît pas particulièrement être une victoire sur le projet de loi sur l’immigration.

Ça fait la Une, c’est formidable, entre 600 et 800 000 immigrés mettent la France sens dessus dessous.

Normal, 68 % des citoyens sont méfiant envers les autres, alors, les immigrés, il vaut mieux ne pas en parler. Seulement 34 % sont satisfaits de leur vie et 23 % mécontents. Les salariés en haut de l’échelle sociale diminuent depuis 2021 – 5 %, ce d’en bas augmente +5 % et la classe moyenne + 4 %. Le niveau de confiance dans les institutions pour les maires,6%, 2 % pour l’Assemblée nationale, politiquement c'est catastrophique. Sincèrement je ne sais pas pourquoi les citoyens vont les élire.

Nous comprenons que l’un va avec l’autre, 66 % ne sont pas satisfaits de leur vie ou y sont indifférents. Pour le niveau de confiance dans les personnalités politiques selon les fonctions, c’est du même niveau sauf pour le maire 12 %. Sur une période de 20 ans, ce sont les montagnes russes, une véritable instabilité d'opinion, un jour oui un jour non. Dire que les citoyens ne savent politiquement pas, où ils vont c’est un euphémisme. Cela s’entend dans les commentaires des faiseurs d’opinions et autres, quand il s’agit de qualifier qui est de gauche.

L’on est de gauche, si on lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme. C’est-à-dire qu’on lutte politiquement contre le système qui organise cela, le capitalisme. Les citoyens seraient déjà mieux éclairés si on leur expliquait cela, plutôt que de les maintenir dans la confusion. À chaque élection ils sont accrochés à leur télé, comme d’autres à leur GPS où aux réseaux sociaux qui « perroquettent » pour trouver leur route dans le labyrinte de leur cerveaux.

Leurs espérance comme le démontre les statistiques évolue au gré des personnalités et des programmatiques qui se ressassent depuis plus de 30 ans à droite sans rien changer. Et nous nous demandons pourquoi les citoyens en ont après les immigrés.

Que feriez-vous, si vous saviez que vous ne pouvez rien changer à la vie socio-politique que vous défendez ? Diriez-vous que c’est de votre faute ou chercheriez-vous un bouc émissaire ? Le FN en a fourni deux, l’insécurité qui n’a pas évolué depuis 1995 https://www.observationsociete.fr/ et l’immigration, présentés comme responsables de l’insécurité et du chômage. Et honte à tous ceux qui se sont inscrits dans ses thèmes pour se faire élire. Le résultat est éloquent, leur confiance envers les hommes politiques est entre 6 et 2 %. Et nous espérons redresser quoi avec de tels comportements ? L’on comprend facilement que les votes ne sont que des votes du moins mauvais. Je dis cela, car je ne sais vraiment pas comment les qualifier, hormis ceux de la LFI, du NPA, de Lutte ouvrière et du PC au total 9 millions d’électeurs sur 48 700 000 d’inscrit qui luttent contre l’exploitation de l’homme par l’homme, ça ne fait pas grand monde. Et dans l’Europe encore moins, bien que les citoyens aient les mêmes soucis. Dans la comparaison avec l’Angleterre l’Italie, l’Allemagne, nous sommes, bons derniers dans les comparaisons des tendances citées. Ce qui est normal puisque c’est la communauté européenne qui gère avec l’accord des chefs d’État.

64 % considèrent que la démocratie fonctionne mal. Alors j’ai rencontré, monsieur, la démocratie pour lui dire de faire quelque chose, car les Français n’ont pas compris que ce sont eux qui vont mal.

Dont il m'a répondu qu'il ne pouvait rien y faire, mais que c'est déjà bien, qu'ils aient trouvé une tête de Turc, en se fédérant contre les immigrés.

Il y en a 7 millions d’immigrés, dont 840 000 au chômage

et 3 173 900 qui travaillent, la différence étant femme et enfants. Comment, alors, pouvons,-nous accepter des mesures restrictives de la vie de ces humains ? Allons-nous en faire une sous humanité qui n'aura pas le droit de se faire soigner comme tous les Hommes quand ils le peuvent. Ce serait bien alors si l’on en fait une sous classe de les envoyer se faire soigner chez les vétérinaires.

Allons-nous en faire des Hommes de deuxième rang, de deuxièmes zones par mis les humains. Attention, Hitler nous regarde. Si nous ne sentons pas que nous sommes en train de passer du fascisme au nazisme peut-être qu’il faudrait, que d’éminents spécialistes viennent l’expliquer dans les médias ! Cela me fait songer au livre et au film de « La Vague », où les élèves ne comprenaient pas qu’ils devenaient ceux qu’ils avaient condamnés. À quoi ça sert de diffuser des films sur la Shoah, et s'apprêter à la construire chez nous, voire l’étendre en l’Europe ?

Peut-être que si Hitler avait eu un pays où renvoyer les Juifs, il ne les aurait pas brûlés. Au moins nous savons que nous ne brûlerons pas les immigrés africains. Mais pour ce qui est d'en faire une sous-catégorie d'humain, c'est en cours. Vive le pays des lumières qui s'éteignent et qui a inventé le terme de Bougnoule, car ça a commencé là.

 

 

Parmi les immigrés originaires d'Europe âgées de 15 à 64 ans, 26,3 % sont inactifs et 67,7 % sont en emploi. Nous imaginons si c’était le cas des africains, arabe en plus. Parmi ceux qui sont actifs, 8,1 % sont au chômage. Champ : France hors Mayotte, personnes vivant en logement ordinaire, de 15 à 64 ans. Source : Insee, enquête Emploi.

Plus d'une personne active sur dix est immigrée, soit 3 173 900 immigrés actifs sur 29 345 800

 

Chômage selon l'origine migratoire
Unité : %

 

Taux de chômage

Immigrés

12,7

– Donc nés en Afrique

15,3

– Donc nés en Europe

8,5

 

Descendants d'immigrés

11,6

– Dont au moins un parent né en Afrique

15,6

– Dont au moins un parent né en Europe

7,7

 

Sans ascendance migratoire

6,8

 

Ensemble

7,9

Lecture : 12,7 % des actifs immigrés sont au chômage.
Source : ministère du Travail — Données 2021 — © Observatoire des inégalités

La proportion des personnes en situation irrégulière est bien plus infime. S’il est difficile d’avancer un chiffre, il est en revanche possible de se baser sur le nombre de personnes bénéficiant de l’Aide médicale d’état (AME), un dispositif d’accès aux soins de base dédié aux personnes en situation irrégulière. Au 30 septembre 2020, 370 000 personnes étaient bénéficiaires de l’AME, ce qui correspond à environ 0,52 % de la population totale. Récemment, monsieur Darmanin a évoqué le chiffre de 600 000 à 800 000 personnes en situation irrégulière, ce qui représenterait 0,89 à 1,19 % de la population totale. Même avec cette fourchette haute, nous serions bien loin de l’idée d’une France dépassée par des « flux d’immigration irrégulière ». Chacun de nous peut suivre cela sur le site de l’INSEE, mais les données ne peuvent pas être de 2023 ou 22 suivant celles que l’on souhaite.

Naturellement, dans un contexte de baisse du niveau de vie, de large diffusion de fausses informations intensifiant les amalgames, et les préjugés, le Sénat avait adopté un texte législatif aux mesures indignes absurdes et dangereuses qui va encore accroître la précarité des personnes migrantes et exilées. Que même le LR trouvait trop mou et c’est pour celui-là qu’ils ont voté la motion. Quant à la RN n’en parlons pas, il ne dit toujours pas, par qui l’on remplacera les immigrés africains que l’on renverra chez eux. S’il faut les dédommager du travail qu’ils ont fourni depuis qu’ils sont en France, l’on demandera à Zemmour, à la RN et à tous ceux qui soutiennent cette problématique de le financer. Je plaisante un peu sur un sujet grave, juste pour faire toucher du doigt l’absurdité de cette chasse à l’immigré en France comme en Europe parce que les citoyens n’ont pas les C pour prendre leurs responsabilités, afin que les politiques d’aides aux pays qui alimentent l’immigration se développent pour que leurs citoyens puissent y vivre. De plus ce ne serait que justice de les renvoyer chez eux avec le montant de la richesse qu'ils nous ont faite gagner, à moins d'être des pourraves.

C’est ainsi qu’ils se plaignent des conséquences politiques des partis pour lesquels ils votent, et qui gèrent le capitalisme. L’on ne sort pas du capitalisme seulement par un vote. Mais quand l’on comprend que nous l’entretenons par nos comportements. Que nous sommes encore à l’âge où il nous faut une motivation, une carotte pour fabriquer tout ce dont nous avons besoin, qui pourrait être fait sans cela, et nous pourrions faire mieux, car il n'y aurait pas de limites financières ni d'égocentrisme. Pour y parvenir, il nous faut sortir de cet égocentrisme et partager une vision holistique du monde. Le réchauffement climatique et la pollution vont nous y obliger, car il faut qu’égoïstement les choses nous touchent pour nous y intéresser. C’est cela qu’il faut changer et passer à l’étape au-dessus devenir civilisé, devenir un Homme adulturant, (adulte dans le temps géologique). Renvoyer à leurs études Adam Smith et tous les économistes libéraux qui nous y ont conduits. Bon pour finir sur une note d’humour, ceux qui sont morts ont les déterrera, comme, à Madagascar, et on leur nettoiera le crâne.

 

Une dernière, statistique sur le niveau de confiance des Français dans certaines organisations indique une tendance à l’autarcie en privilégiant les petites entreprises et les artisans. C’est-à-dire ce qui sont les sous-traitants des grands groupes industriels, soit parce qu’ils sou traitent avec eux soit parce que nous dépensons les masses financières qu’ils distribuent et qu’ils tiennent des salariés, qui leur rendent leurs investissements ou leurs capitaux majorés d'intérêts.

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 11 Décembre 2023

N’attendons pas l’argent des riches.

 

Mais attention si nous émettons de la monnaie. Seule la banque centrale européenne émet des billets.

La monnaie se crée par un processus simple, la banque commerciale effectue un prêt sans avoir les ressources compensatoires. C’est une création pure, ou elle prête les dépôts et s’ensuivent des garanties et quelques mesures prudentielles limitant la quantité de création pure.

Il y a donc une limite à la création monétaire et une limite aux prêts des dépôts qui dépend de la durée des remboursements. Globalement, il faut que l’argent circule, et plus, il circule vite, plus nous pourrons faire des réalisations, que ce soit en consommant ou en épargnant sauf les masses qui spéculent sur la monnaie sans jamais trouver un investissement. Il semblerait donc que tout soit pour le mieux.

 

Mais il y a une limite prudentielle également aux emprunts suivant les ménages.

Pour les ménages individuels, l’endettement ne doit pas dépasser 35 % sur 25 ans de leurs revenus. 33 % pour les entreprises, et plus de ses fonds propres.

Pour les collectivités locales réglementées, il se situe à environ 10 %.

Pour l’État, le déficit public ne peut être supérieur à 3 % du produit intérieur brut, et une dette publique, 60 % de celui-ci

enfin la BCE fixe les taux directeurs qui orientent la consommation par les emprunts et la valeur de la monnaie pour les investissements étrangers et les échanges internationaux.

Nous vivons comme cela.

 

Il semblerait donc que toutes ces mesures n’évitent pas d’avoir des pauvres, et des miséreux, puisque conjuguées, elles les maintiennent. Pauvres étant ceux, qui ne peuvent bénéficier du confort minimum disponible, estimé à partir d’une évaluation subjective, pour se nourrir, se vêtir, se soigner, se déplacer, se loger, disposer d’un électroménager, prendre des loisirs, etc., sans entrer dans les choix de dépenses des ménages.

L’Insee à une liste de 1000 articles qu’elle ajuste en relevant 180 000 prix dont elle ne divulgue pas l’information.

D’autres par l’économiste Pierre Concialdi, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) évaluent à 1630 € le revenu mensuel nécessaire pour une personne. Le salaire minimum de croissance est établi à 1 383,09 euros net par mois pour un salarié, indépendamment de sa situation familiale. En 2023, le SMIC brut et de 1 747,20 €.

Selon notre classification, les personnes seules sont considérées comme pauvres si leur revenu disponible est inférieur à 940 euros mensuels (Insee, données 2020.) Jusqu'à 1 500 euros, elles appartiennent aux classes populaires, 1/3 des Français sont concernés, et entre 1 500 et 2 700 euros aux classes moyennes. Le 15 mai 2023

 

Seuils de pauvreté mensuels selon le type de ménage
Unité : euros

 

Seuil de 40 %

Seuil de 50 %

Seuil de 60 %

Personnes seules

752

940

1 128

Familles monoparentales avec un enfant de — de 14 ans

978

1 222

1 466

Couples sans enfant

1 128

1 410

1 692

Couples avec deux enfants de moins de 14 ans

1 579

1 974

2 369

Couples avec deux enfants de plus de 14 ans, les Français sont de plus en plus nombreux, à revoir leurs budgets à la baisse.

1 880

2 350

2 820

Seuils calculés en pourcentage du niveau de vie médian, après impôts et prestations sociales.
Source : Insee — Données 2020 — © Observatoire des inégalités.

Pour un couple sans enfant, il doit être de 2 273 euros et de 3 003 euros pour une famille monoparentale

Afin qu'un couple avec deux enfants mène une vie décente, le revenu doit être de 3 744 euros. Pour. Pour un retraité seul, le salaire adéquat est de 1 836 euros par mois et cette somme double presque lorsqu'ils sont deux pour atteindre 2 540 euros.

Ensuite suivant la situation familiale sont octroyées des allocations qui viennent compléter le revenu du travail. Ses allocations sont financées à 90 % par les employeurs et complétées par diverses sources dont la CSG.

Globalement avec la hausse des prix, le pouvoir d’achat a diminué.

Le premier déclencheur (de l’inflation), ç’a été la sortie de crise de la Covid, suivi de l’arrivée de la crise énergétique en février 2022 avec le déclenchement de la guerre en Ukraine. Bruno Le Maire, qui se félicite d'avoir réussi à maîtriser l'inflation en deux ans sous les 4 % d'inflation. Si le conflit israélo-palestinien s’étend, nous risquons une nouvelle augmentation des carburants.

Mais pour Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI, ce mouvement de baisse de l’inflation est loin d’être une excellente nouvelle. En effet, il correspond tout simplement à une des conséquences du retour de la récession.

Cela veut dire, faute de consommateurs, que les prix baissent. C’est que quelques données n’informent en rien d’où nous vient la monnaie.

Les dépôts des ménages non consommés se créditent dans les prêts, et faire à mesure de leur remboursement ceux-ci se prête à nouveau. La monnaie créée sans contrepartie crédite un compte qui redevient un dépôt par ses remboursements et sa consommation revendue. En cela, je ne décris que la circulation monétaire suivant les trois catégories de ménages. Au fond, nous tournons sur la circulation monétaire et limitons la création pure et celle de l’endettement.

Alors pourquoi l’association du téléthon ne fait pas un prêt bancaire  ?

Pourquoi, alors quand l’on demande tel ou tel réalisation, privé ou public, il est répondu qu’il n’y a pas de fonds disponibles, malgré le bien-fondé des demandes. Chacun l’a compris, c’est pour conserver une monnaie forte, dont là-contre partie sont les exclus et les pauvres, et les faillites relevant des échanges internationaux.

Le capital nécessaire à une création d’entreprise peut donc être emprunté et les remboursements seront financés par les clients de l’entreprise. Si l’entreprise emploie du personnel, elle revendra les salaires et tous ses prélèvements aux clients. Idem, pour les taxes et impôts le client se fera un plaisir de les financer sans le savoir, sinon il ferait la gueule comme à son habitude quand l’on parle d’impôts. Toute réflexion faite, il vaudrait mieux que je produise tout, tout seul. Mais là aussi, je suis limité par les journées de 24 h et la quantité de besoins que j’ai inventés. Je suis donc obligé d’être un client, d’autant plus qu’une économie de l’offre pour maintenir une croissance créatrice d’emploi n’a pas de limites dans l’innovation autre que les monétaires. Mais au fait qui est ce client.

Les humains, c’est banal, il faut se nourrit, mais avec quoi, régler mes achats. Évident, avec le salaire que je reçois. Et l’entrepreneur  ? Facile avec le salaire qu’il me donne et que je lui rends quand j’achète le produit que j’ai fabriqué. Mais tous les humains ne travaillent pas, en France, il y a 3,4 millions d’indépendants, et 27 071 500 salariés. Cela fait peu de personnes par rapport aux 68 042 591 habitants, plus 7,0 millions d’immigrés. l’employeur ne reçoit pas de salaires, mais des bénéfices des 30 471 000 de travailleurs qui sont des clients solvables.

Car par le plan comptable qui répartit l’activité productrice, le retire des sommes versées par sa clientèle, qui n’est autre que ceux qui ont reçu un salaire pour acheter leur travail. Il y a donc 75 000 000 personnes qui sont entretenues par les 30 471 000 qui sont solvables. Ce sont ces personnes solvables qui vont faire les dépôts qui serviront à faire des prêts, et qui rembourseront la création monétaire pure. Pour aller plus loin, ceux qui travaillent à la production de biens, soit manuellement ou intellectuellement réduisent le nombre de ceux qui créent la richesse. Seules l’agriculture et l’industrie créent la richesse. En agriculture, il y a 758 300 personnes, dans l’industrie 3 200 000.

Au total, seulement 3 958 300 salariés sur 30 471 000 productifs sont à l’origine de la richesse en utilisant les technologies qu’ils ont créées et financées en étant des clients, et 26 512 700 bénéficient de la circulation monétaire. Aucune formation économique n’explique cela, mais tous les citoyens le savent, par l’expression : les travailleurs créent la richesse. Mais pas tous ceux, qui y participent par des emplois, qui ont bien sûr leurs utilités par leurs services, mais qui ne créent pas de biens.

Alors, toujours persuadé d’avoir besoin des riches ? Comme nous le répète sans cesse la «  droites  » qui gère le capitalisme, ceux qui ne le remettent pas en question. J’ai écrit en homo-sociabilis, et par l’utilisation des mathématiques je peux tout traduire en homo oeconomicus, ce que fait le monde. Cependant, traduire dans un langage mathématique commercial ne signifie pas se laisser diriger par lui, comme nous le faisons. Il est des besoins que nous pouvons satisfaire techniquement, dont la monnaie nécessaire sera refusée, si l’innovateur ne trouve pas à le vendre pour pouvoir rembourser son investissement. Cela est essentiel pour que celui qui a investi puisse vivre en récupérant les avances qu’il a consenties et former son capital, et naturellement plus cher que les salaires qu’il a versés.

Alors les travailleurs sont gentils, ce sont les seuls qui réclament des augmentations qu’ils achèteront ensuite. Alors pourquoi les employeurs récriminent-ils à les augmenter, parce qu’ils devront augmenter la productivité, avoir plus de clients ou investir dans des machines pour maintenir des prix bas par rapport à leurs concurrents qui ont la même problématique. Sans le rapport de force la concurence nous conduirait au retour de l'esclavage ou de l'aliénement consumériste. Soit j'exagère.

Rapidement en ces quelques explications caricaturales l’on perçoit que c’est bien la libération de la monnaie qui est une solution, d’autant que dans les siècles à venir les conséquences climatiques vont nous obliger de trouver des financements colossaux pour compenser toutes les catastrophes qui vont en découler, car les dépôts et la limitation de la création pure ne pourront y satisfaire, et les banques n’en auront pas les moyens sans augmentation faramineuse. Imaginons devoir reculer les habitations qui auront les pieds dans l’eau, car il ne faut pas compter sur le COP pour faire fléchir la hausse de température ni nos actions locales limitées qui sont utiles en plus du sentiment valorisant de faire quelque chose d’utile contre le réchaufement.

Or tout cela n’est pas le souci de la BCE dont la mission est de maintenir la stabilité des prix, et les citoyens ne seront touchés que lorsqu’ils auront les pieds dans l’eau. Les processus de solidarité sont réglés par l’action caritative qui ne fait que déplacer de la monnaie d’une attribution vers une autre. Ce n’est pas avec la circulation monétaire que nous réglerons le problème, que la charité vienne des particuliers ou de l’État. Désolée quand c’est l’État cela s’appelle des aides, puisque les citoyens n’ont pas à choisir d’y participer, en imposant à tous ceux qui paient des impôts de soutenir leurs compatriotes dans la difficulté, choses qu’ils ne feraient pas avec les donations charitables. Chacun peut se souvenir de l’impôt sécheresse.

Pourtant il suffit de créer la monnaie pure pour y faire face. Sauf que nous attendons que des riches veuillent bien investir dans les problématiques écologistes, s’ils y trouvent de quoi revendre leur investissement au 4 000 000 de salariés de l’agriculture et de l’industrie qui produisent la richesse.

Un capitaliste investi 100 pour son salarié à qui il va revendre le produit qu’il lui fait fabriquer. Sauf qu’il va y ajouter au prix de revient de son existence 100, qu’il a prise sur son capital pour vivre, qui se trouve donc imputé de 200. S’il ne veut pas le voir diminuer, il doit l’augmenter, comme il n’est pas cupide, de 10. Son prix client sera alors de 210. Le salarié client attendra d’avoir, 210, ou empruntera un dépôt s’il est pressé. C’est pour cela que nous avons voté depuis des années et continué une relation économique qui existe depuis des milliers de siècles.

Définir par les mathématiques tout notre univers économique permet d’avoir une vision de nos interactions. Mais celles-ci n’y confèrent aucune vérité, et il n’est nul besoin d’attendre la fortune des riches ou la cupidité des dépôts pour entreprendre, puisque je viens d’expliquer en quoi cela nous limite.

La vie humaine ne peut se limiter à une quantité de masses monétaires en circulation pour conserver le capital des gens riches qui pourraient entreprendre sans cela.

Sauf qu’il faut avoir une vision holistique du monde et non autarcique

 

 

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Publié le 4 Décembre 2023

Et ça continue encore et encore, Mélenchon encore et encore.

 

Chacun connaît la chanson. Donc Mélenchon fait encore l’objet de polémique sur l’échange d’appréciation de la journaliste Ruth Elkrief, une star de l’antenne intouchable.

Je ne l’écoute plus depuis des siècles, préférant la Sud radio.

Je trouve que Mélenchon a traîné pour la critiquer. J’ai fait la même critique avec la star de l’époque madame Arlette Chabot, qui animait des débats son objectif était d'entretenir des polémiques sur des sujets essentiels, son polémiste préféré était Daniel Cohn-Bendit. Quand l’atmosphère tombait, elle se tournait vers lui pour que ça rebondisse. Et le lendemain, nous n’entendions discuter ou débattre que des polémiques renvoyant le fond aux oubliettes féodales médiatiques.

En janvier 2011 j’écrivais, Serions-nous devant le « Polémisme », http://ddacoudre.over-blog.com/article-serions-nous-devant-le-polemisme-64650524.html.

 

Il me faut être clair, que les compétences, des deux journalistes que j’ai cités ne sont pas mises en cause. Si elles sont sur ces médias, c'est parce qu’elles ne sont pas socialistes, c'est aussi net. Si elles

tiennent leur posture éditoriale, c’est que celles-ci se vendent bien aux citoyens.

Si les citoyens aimaient les débats, nous n’aurions que cela, comme ce fut le cas avant 1990.

 

Depuis lors, deux aspects se sont coordonnés comme stratégie Politique Occidentale. La stratégie de l’émotion n’entrainant que des réactions immédiates, sans recul nécessaire à la réflexion, et qui font appel aux réflexes instinctifs, et le développement de la téléréalité et des jeux infantiles, remplaçant toutes les émissions critiques, et engendrant un appauvrissement de fait des moyens d’analyses des citoyens, que parfois pour aller vite, sans aucun mépris pour eux, je dis vers l’abêtissement.

 

Les citoyens ont à quelques mètres-secondes près ont la même intelligence. Ce n’est pas la vitesse neuronale qui va faire la différence de leur intelligence, mais ce qu’ils auront appris. Il est bien évident alors, que pour formuler une opinion, ils ne pourront pas tenir compte de ce qu’ils ne savent pas. Or notre instruction a pour finalité de faire des citoyens honnêtes et travailleurs, laissant le développement de leur intelligence à leur discrétion.

C’est ainsi que dans le domaine politique, qui est essentiel pour nos existences, ce sont les médias qui façonnent leur opinion. C’est-à-dire les propriétaires des moyens d’informations distribuant une information partiale convenant à leur choix politique. Il n’y a rien à redire à cela, si ce n’est qu’ils se présentent comme impartiaux.

Mais ce n’est pas tout. Dans une étude faite par le CEVIPOF, les scientifiques mentionnent que la grande majorité des citoyens n’ont pas confiance dans les médias. Magnifique, ça va dans le sens, que je développe. Sauf qu’ils indiquent aussi, que pour se faire une opinion politique, à 96 %, ils s’informent sur TFI, A2 et les chaînes d’informations en continuent qui développent la même chose, soit au total 92 %. Et les 4 % manquant, me diriez-vous, et bien ces 4 % vont sur le net consulter les mêmes médias. Oui, mais il y a les réseaux sociaux. Qu’espérions-nous y trouver, à quelques exceptions près, si ce n'est des perroquets, les mêmes personnes qui s’informent à 96 % sur les faiseurs d’opinions médiatiques, et qui retranscrivent à leur sauce rumeuromatique, et parfois ordurière, l’appauvrissement, de leur savoir intellectuel, et c’est triste. Triste, car au bout pointe le fascisme pour la grande joie de la RN, après qui cours le LR et la LREM devenue Renaissance pour son enterrement. Et moi que fais-je d'autre que de reprendre une information d'actualité que j'agrémente de données ouvrant sur la réflexion en fonction de mes convictions socialisantes et humanistes ?

 

Dans cette polémique, qu’a dit Mélenchon : « Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injure pas les musulmans, cette fanatique s’indigne », « Quelle honte ! Bravo Manuel Bompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans ».

Chacun sait qu’au nom de l’humanité Mélenchon dit qu’il aime les musulmans, ce qui pour l’extrême droite est une insulte, chose que certaines personnes ont sur le bout de la langue, mais ne disent pas, tant qu’ils ne seront pas au pouvoir. C’est pour cela que j’ai écrit en mars 2011 : Le Musulman remplacera-t-il le Juif. http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-musulman-remplacera-t-il-le-juifs-70363168.html.

Le groupe TFI a répondu. « message répugnant ». « Violence permanente, insulte constante. La France insoumise crache chaque jour un venin dégueulasse qui n’a qu’un but, faire monter l’extrême droite ». dire ce que l'on pense devient insultant dans un monde de liberté d'expression, c'est curieux

J’avoue TF1, n’est, pour rien dans la monté de l’extrême droite, qui pourrait croire ça, eux qui se sont inscrits dans la nouvelle stratégie médiatique et qui diffusent de la décérébralisation et qui comme tous les médias ont toujours parlé des socialistes sans jamais dire qu’ils n’étaient plus socialistes depuis 1984 pour être devenu sociaux-démocrates, comme la LR, la LREM devenu Renaissance et le FN devenu RN, c’est-à-dire ceux qui gèrent le système patriarcal capitaliste ne se diférenciant que par la redistribution, ce qui de bien entendu est leur droit, et ainsi ont concouru au discrédit du socialisme.

Pour Vauquier a dit : Jean-Luc Mélenchon a décidé d’incarner politiquement le nouvel antisémitisme. Probablement par pur cynisme électoral, car il a été auparavant un authentique républicain. C’est d’autant plus détestable ». C’est dit que la critique d’Israël qui massacre aussi des civils est interdite. Cela s’appelle les dégâts collatéraux, tandis que pour le Hamas c’est du terrorisme. La différence tient à ce qu’Israël pour se dédouaner a demandé aux civils de partir, ce qui s'appelle un exode forcé ou un déplacement de population, Chut !! Faut pas le dire sinon c’est de l’antisémitisme.

 

EELV : On ne sait pas bien où il va. Il s’isole, il se coupe de tout le monde », a-t-elle déclaré sur France inter, avant de lui reprocher : « à force de ne jamais prendre ses responsabilités, on n’accède jamais aux responsabilités. » Je ne crois pas qu’il s’isole du mode.

Je ne partage pas toujours ses stratégies, mais c’est le monde qui ne le comprend pas.

Quand il dit qu’il est Humaniste effectivement, ce n’est pas clair pour une population française qui à plus de 66 % se fascisent, c'est-à-dire qu’elle devient antihumaniste. Analyse à retirer de l’opinion des citoyens sur le site du CEVIPOF.

EELV y aurait telle cédée ? Ou est-ce, ce que je crois, une mauvaise analyse. Comme de dire : qu’a ne jamais prendre se responsabilité on n’accède jamais aux responsabilités ? Je me suis demandé où ils vivaient, à moins qu’il y ait quelque chose qui se dit entre les mots que j’ignore.

 

Un auditeur de pascal Praud a dit sur Europe 1 : Mr Mélenchon, on en a ras-le-bol de votre bêtise infâme ! C’est de l’exemple type, de décervelé, dont j’ai expliqué le processus au début. C’est un point de vue politique, comme beaucoup de citoyens l’aiment concis, court, se comprend en quelques secondes, et représente le mépris des ignorants pour ceux intelligents. C’est le débat d’idée privilégié auquel a conduite la stratégie, mise ne place en occident à partir de 1990 (info sans info). Nous pouvons aller dans n’importe lequel des pays occidentaux, nous y trouvons la même structure nivelant, du pouvoir politique des riches, qui installent leur marionnette au pouvoir (CIA 2040). Rien ne nous interdit d’étudier l’économie socialisante, et celle libérale capitalistique. Nous ne pouvons en retirer qu'une chose. Ce sont les salariés qui fournissent les richesses de n’importe lequel des États, et doivent racheter ce qu’ils produisent plus cher que ce que leur ont donné les investisseurs pour produire.

Ma femme qui n’y entend rien en économie dit toujours que nous sommes les dindons de la farce. Rien d’extraordinaire, tous les citoyens salariés et petits commerçant le savent, depuis 1848. Pourtant, ils descendent régulièrement dans la rue pour demander des augmentations de salaire qu’ils rachèteront une fois devenues clients 3 fois plus chers. Rien n’y fait, à part de ne pas arrêter la circulation monétaire et l’endettement, qui est une création monétaire, aucune espérance d’une autre possibilité, à part celle d’une économie de don soutenu par Paul Aries.

Il n’y a aucune possibilité d’innover dans ce domaine, qui demande du savoir plus que de manifestations, qui se déroulent chaque fois que les salariés se font rattraper par le cout de leur propre demande d’augmentation. Et surtout, il ne faut pas de débat sur le sujet. Quand l’on élève de bons dindons, il faut bien les garder. C’est le rôle de tous ces faiseurs d’opinions sur les médias, dont les Arlette Chabot, les Ruth Elkrief, qui font l’objet de ma critique. 90 % des médias français sont détenus par quelques milliardaires. Il ne faut tout de même pas imaginer qu’ils vont se suicider en nous proposant des opinions qui les mettraient au chômage. La peur qu’ils ont eue avec la possibilité de la prise du pouvoir par le programme commun en 1974 leur a servi de leçon. Par eux, Mittérand n’a pu tenir que deux ans d’économie socialisante, et l’échec des nationalisations est dû pour une bonne part à leur développement médiatique repris par la droite. Aujourd’hui, ils ne craignent plus personne surtout pas la RN et le fascisme. Le seul qui peut encore mobiliser ce qui reste de socialiste, c’est Mélenchon bien ou mal. Mais comme tous les partis, il est obligé d’avoir une représentation dans le Parlement pour avoir une voix et des fonds, car il n’aura pas de milliardaires pour le sponsoriser.

Pourtant, en fustigeant les milliardaires, il accrédite l'idée que nous serions plus riches si eux ne l'étaient pas. C'est une erreur (trop long à expliquer). Il concourt alors à cette satisfaction, qu’ont les plus pauvres, d’avoir des soutiens pour lesquels ils ne voteront pas, nous le savons. Aujourd’hui, ils sont RN en majorité. En 2012, les plus démunis se sont abstenus ou ont voté pour François Hollande. Depuis, les lignes ont bougé en faveur de Marine Le Pen, perçue comme le « dernier recours ».

Le retour de l’ignorance au 21 siècles où il n’y a jamais eu autant de savoir disponible pour comprendre la complexité du monde est atterrant. Il faudrait presque en revenir au 19 siècle où Fernand Pelloutier ouvrait dans les bourses du travail des bibliothèques pour instruire les ouvriers que l’on n’appelait pas encore salariés. On y trouvait à lire des ouvrages destinés à permettre aux travailleurs de mieux comprendre leur situation par les lectures, Adam Smith, Proudhom, Marx, Kropotkine, Zola, même la Bible… Pelloutier y organisait également des cours du soir, c'était en 1895. Interrogez un salarié et demandez-lui qui est Adam Sthim. Celui dont nous savons qu’il a été le fil rouge de l’économie capitaliste et dont l’écologie démontre aujourd’hui que son axiome, et tout faux.

Ainsi, être l’ami des Arabes devient un crime contre la bien-pensance fascisante qui cultive l’amalgame et fait de l’identité nationale un débat culturel. Être fier de son pays n’est pas du nationalisme. Je n’entends pas beaucoup d’Occidentaux dire que les émirats devraient investir dans leur pays confessionnellement ami pour les aider dans leurs difficultés économiques, ils préfèrent investir en Occident, comme de bons capitalistes que leur confession dénonce. Nous préferons suivre la série télévisée, les soubresauts régionaux du Moyen-Orient, et enclencher l'amalgame sur le sentiment antiarabe de ceux qui viendraient nous imposer leur langue et leur culture.

 

Pourtant qui aujourd’hui ose dire à nouveau que la multiplicité des langues et des dialectes est un frein à la communication des êtres entre eux et un facteur de violence.

Nous traînons ce boulet comme symbole d’une identification culturelle et nationale. Alors qu’il n’est plus aujourd’hui, où tout circule de par le monde, que l’expression du refus de s‘ouvrir aux autres par l’apprentissage d’une langue commune universelle.

Le refuge de ceux qui ont peur par ignorance de ce qui se trouve au-delà de leur horizon de compréhension, et qui l’exprime en justifiant de la nécessité de recouvrer leur racine.

Ou en réduisant au plus petit espace leur communauté linguistique dans celle du passé. Ceci porte un nom, cela s’appelle une régression. La nécessité pour l’individu de se reconnaître dans son semblable, sa famille, son groupe, son genre ne devrait être que des étapes, des sous-ensembles rassurants, pour aller en toute confiance vers l’espèce, vers l’humanisme. De structurer son psychisme dans un espace limité et tranquillisant, pour pouvoir s’ouvrir aux autres, au monde.

 

Les cas des enfants sauvages sont indicatifs de l’importance de la culture, ce qui demande beaucoup de tolérance et de connaissance pour en parler, car elle ne dépend que de nos environnements.

 

C’est ainsi qu’il est ressorti de l’étude des enfants sauvages élevés, par des animaux retrouvés dans la nature, l’enfant loup, en inde et l’enfant gazelle dans le désert de Transjordanie.

Que ce qui différencie l’homme de l’animal entre autres, c’est qu’il naît prématurément.

Ce fut la conclusion du psychiatre Sivadon, qui suivait la réadaptation de ces deux filles. Elles vivaient et se comportaient comme des loups. L’étude faite sur les deux filles, loup, trouvé par le pasteur Singh en Inde (1920/1929).

Au point d'en conclure que la personnalité de l’être humain s’élabore essentiellement dans les matrices culturelles après sa naissance, et qu’elles sont aussi importantes pour son développement que la matrice maternelle. C'est pour cela que je dis souvent, élevé par un canard, je ferais un coin-coin, en bougeant du cul.

Pourtant le plus important est d'en déduire, et de conclure, que nous sommes capables de nous adapter à toute organisation socio-économique autre, que celle patriarcale capitaliste que nous vivons et qui c'est imposé au monde. Dans l’histoire géologique de l’évolution humaine, elle n'est que la prémisse d'une évolution géologique de quelques 9000 ans d'Hommes, qui ont affronté la rareté au néolithique, et en ont développé des conditions, en rapport avec leurs comportements instinctifs, et qui n'ont pas encore atteint le stade social Adulturant de l'évolution d'une société civilisée surpassant ses comportements de nature, qu'ils camouflent sous des paradigmes et se croient civilisés.


 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 4 Décembre 2023

Bonjour horizon 2050.


Je ne comprends pas pourquoi tant d'expression de sentiments négatifs, ou plutôt je ne sais pas pourquoi. C'est l'exemple type de ce que j'appelle la fracture intellectuelle, l’abîme qui sépare ceux qui détiennent le savoir, et ceux qui en dépendent. J'ai écrit ceci en 1999.

À ce sujet, les scientifiques devraient veiller à ce que leurs inventions soient vulgarisées, car, ils encourent qu’elles soient rejetées, par les populations à cause de l'écart de connaissance et de savoir croissant entre elles et eux. Cela, parce que l’usage commercial ou politique qui est fait de leurs inventions ne sert pas toujours l’intérêt de notre espèce.

Il nous faudra donc dans l’avenir avoir une idée du futur lointain, celui où nos ressources minières se raréfieront. C‘est là que je voulais en venir, quand il ne restera que notre psychique pour faire face à la nouvelle période glaciaire.

Alors, nous faudra-t-il de nouveau avoir peur de souffrir, pour faire la redécouverte de nos capacités psychiques, et revenir à la rhétorique et à l’art de l’apaisement ?

Ces capacités psychiques que les scientifiques cernent de mieux en mieux, qui nous permettront de réparer les « cellules » et peut-être de comprendre les mécanismes qui nous permettront de réaliser des prouesses égales à celles des yogis, si nous savons utiliser les mots qui apaisent.


 

D’ici là, notre espèce ne bénéficiera que de ce que nous aurons su bâtir, que ce soit dans le monde physique ou dans le monde psychique. Mais c’est là une tâche qui demande d’autres perspectives que celles à court terme que nous véhiculons. Il y a les hommes pour le faire, sauf que le monde médiatique ne leur laisse guère de temps d’écoute ; et puis cela nous arrange tellement de ne pas regarder au-delà de notre propre vie.


 

Pour l’instant, l’Occident parie sur le monde physique par la puissance de la recherche scientifique qui nous permet d’envisager d’aller coloniser la planète Mars si nous parvenons à y diriger une comète (les comètes qui sont de gigantesques icebergs), afin d’y créer un monde viable pour notre espèce, ou d’autres formules. Il y a tout de même une difficulté dans ce schéma, non pas qu’il ne soit pas réalisable, mais pour arriver à une végétation identique à celle de notre planète permettant de faire vivre une population de plus de dix milliards d’habitants, les scientifiques n’ont pas indiqué de temps. Mais, nous pouvons en avoir une idée avec celui qu’il a fallu à notre planète pour développer la sienne qui se chiffre en milliard d’années. Si bien que si la prévision des scientifiques se réalise, nous ne disposons que de 10 000 ans. Exit l’espérance générale dans ce domaine. Reste celle dans la découverte de planètes telluriques à l’extérieur de notre système solaire, avec la difficulté non résolue de les atteindre. Dans le même temps, les scientifiques se questionnent pour savoir sur quels astres ou astéroïdes trouver des ressources minières.

Cette vision de notre futur est tout à fait respectable et n’est en rien utopiste, nous disposons de 10 000 ans pour trouver une solution. Mais nous disposons également de ce temps pour explorer notre monde psychique.

Encore faut-il être convaincu qu’un enseignement permanent pour adulte, accroissant le nombre de gens instruits, créera en conséquence plus d’intelligence pour relever le défi. Tout en prenant soin d’éviter que l’utilisation de cette intelligence ne soit pas réservée seulement à l’endoctrinement culturel, à « l’art de la confrontation ».

Peut-être que ceux qui savent que notre monde est dérangé, pour être sortis de son biotope originel, oseront-ils s’organiser malgré l’incertitude, pour expliquer qu’être sain c’est connaître ses maux, et vulgariser les savoirs plutôt que de rester des docteurs de la « loi », car l’avenir est toujours traumatisant ?


 

Si notre existence dépend de l’univers, notre vie dépend aussi des mots avec lesquels nous la définissons, et les mots sont un univers, ils sont devenus notre univers à eux tous seuls.

 Dans le monde d’après 2020, les scientifiques espèrent voir la véritable intelligence artificielle commencer à pénétrer sur Internet. L’étape suivante de celle des agents intelligents concerne une branche de l’intelligence artificielle que l’on nomme heuristique, qui essaye de codifier la logique et l’intelligence au moyen d’une série de règles. Dans l’idéal, l’heuristique devrait nous permettre de parler à un spécialiste informatisé, médecin, avocat ou technicien, qui répondrait à des questions détaillées, techniques, concernant le pronostic ou le traitement… L’une des toutes premières branches de l’heuristique à avoir de fait surpassé les capacités humaines est la machine à jouer aux échecs… Parce que ces machines intelligentes sont fondées sur des règles simples, bien définies, des millions d’informations peuvent ainsi être analysés à la vitesse de la lumière,

Actuellement, l’enseignement dispensé couvre tout le savoir disponible, à l’exception de celui issu du travail des découvreurs qui ne viendra s’y rajouter que plus tard. Le temps qui est imparti à cet apprentissage est législativement fixé, pour une période estimée suffisante à l’assimilation d’un niveau de « culture générale » minimal obligatoire. Il est suivi des filières, techniques, universitaires et spécifiques de grandes écoles, ENA, etc.

La scolarité terminée, une fois, que chacune a réalisé ou subi sa sélection, le solde restant à apprendre est immense, et inaccessible dans sa totalité.

Par exemple, si l’on voulait avoir le niveau de doctorat dans dix disciplines différentes, il faudrait au minimum étudier durant soixante-dix ans.


 

Ainsi, pour l’accès au savoir, le temps demeure un déterminant, dont la disponibilité s’est accrue puisque nous vivons plus longtemps, et que nous le consacrons moins au labeur.


 

Rien ne nous empêche aujourd’hui d’imaginer une nourriture moléculaire, parce que nos connaissances biologiques et autres le permettent, et demain entrer dans un appareil de « nano fréquences nucléaires » pour nous revitaliser.

Cela peut nous effrayer, car nous sommes toujours tournés vers notre passé. Nous ne connaissons partiellement que lui et nous voulons le maintenir parce qu’il est rassurant.

Néanmoins, il est indispensable de se doter d'une éthique d'existence, la recherche de l'immédiateté du gain serait un sérieux handicap, l'exemple de Futura ou la réduction des crédits de la NASA le démontre, ce serait une erreur gigantesque d'aligner notre existence sur sa comptabilisation, comme nous le faisons. Aujourd’hui, nous savons les dangers qui découlent des technologies qui sont appliquées sans contrôle autre qu'une recherche de rentabilité, la gouvernance par de grands groupes en est un, sauf si ses dirigeants n'ont plus comme credo le capitalisme.

J'en écrivais ceci: « Aujourd’hui, il nous serait possible de dresser une carte géographie avec des frontières de marchés commerciaux, en fonction de divers groupes financiers. Il nous apparaîtrait alors une stratification d’espace qui se recouvre au-delà des limites des États qui exigent que les États abandonnent leurs prérogatives spécifiques, qui ressemblent alors à de l’autorésistance pour satisfaire aux règles des groupes financiers. Avec un peu d’imagination, nous pouvons spéculer que s’opéreraient des échanges territoriaux d’influence mercantile, comme le faisaient avant les seigneurs et les Rois par alliances ou mariages, qui dessineraient les frontières d’États financiers sous l’autorité d’un conseil d’administration ou autres, dont le président serait celui qui détient la majorité. Est-ce illusoire ?

« La société ne peut se désintégrer sans que, dans la même mesure, l’individu ne soit pas dégagé de la vie sociale, sans que ses finalités propres ne deviennent prépondérantes sur les fins communes, sans que sa personnalité en un mot ne tende pas à se mettre au-dessus de la personnalité collective. Plus les groupes auxquels il appartient sont affaiblis, moins il en dépend, plus par la suite, il relève de lui-même pour reconnaître d’autres règles de conduite que celles qui sont fondées dans ses intérêts privés. Si donc on convient d’appeler égoïsme cet état où le moi individuel s’affirme avec excès en face du moi social et aux dépens de ce dernier, nous pourrons donner le nom d’égoïsme au type particulier de suicide qui résulte d’une individuation démesurée » Durkheim.

Demain avec l'usage des machines intelligentes, la société basée sur le seul travail comme valeur d'existence implosera ou se suicidera, avec le monde qui se dessine. Alors,est-ce que ce sera en 2050 ou en 2100, l'équation de Bayes pourrait nous le dire approximativement ? Par contre, le savoir sera la pierre philosophale. C'est pour cela que j'avais intitulé mon essai, « rémunérer les hommes pour apprendre », afin que l'intelligence dont chacun dispose devienne un creuset d'élaboration de ce qu'il nous est permis de comprendre et qui croît de manière exponentielle ces 50 derniers ans. Alors, que des citoyens sont à la traîne. Il n'y a qu'à suivre les infos pour s'en rendre compte. Alors que tous les jours il y a une innovation, ce qui intéresse la majorité des populations, ce sont les affaires de cul, les faits divers et les polémiques.


 


 


 

 

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